Après plusieurs années de pause et de frustration, les festivaliers étaient tous hyper impatients de refouler l’herbe clissonnaise, pour deux week-ends exceptionnels! Entre canicule et déluge, revivez quelques uns de ces concerts…
Jeudi
Jordy : Vous avez de la chance, je commence mon résumé à partir de mercredi soir ! Arrivée prévue pour ma femme et moi jeudi matin assez tôt pour aller parking est (on arrive de l’ouest mais pour le retour se sera vers l’est, et vu le bazar des navettes au premier week-end on est prévoyant). Cependant mon père est arrivé sur place dès mercredi soir. Quelle ne fut pas ma surprise de le voir m’appeler le mercredi soir, pour m’annoncer la grande nouvelle : on s’est fait voler les tentes sur le camping ! Direction le Décathlon du coin pour ne pas dormir dehors… À noter que dans sa grande bonté notre voleur a sorti les duvets et matelas pour les laisser dehors, par contre les lingettes bébés il les a pris ! Résultat, en plus d’arriver de mauvaise humeur le jeudi matin vers 10h30, on est chargés comme des mules avec 2 tentes en plus. La file est très rapide, on a réussi à garder nos places sur le White, on monte les tentes et on va manger à notre pizzeria favorite de Clisson pour fêter ça. Forcément elle est fermée le jeudi midi… Quand ça veut pas, ça veut pas… Au moins il fait beau mais pas aussi chaud que le week-end précédent, on peut profiter des concerts plus facilement.
Jordy : Je vais voir le virtuose par curiosité plus qu’autre chose, et surtout pour apercevoir sa superbe guitare Hydra. quelle ne fut pas ma déception d’apprendre qu’il ne peut pas l’utiliser à cause d’une blessure à l’épaule. Les deux premiers titres sont très rock et me plaisent bien, sublimés par de superbes effets visuels sur l’écran en fond de scène. Malheureusement la suite sera plus psychédélique et va me perdre complètement. Je vais en profiter pour aller me placer pour le concert suivant, dans un tout autre style.
Jordy : Voilà un groupe que j’attends beaucoup et depuis très longtemps (pas vu depuis 2012 !), dont je vous ai vanté les mérites récemment avec la chronique de “Argent Moon” (ici !). La tente est assez remplie mais il n’y a aucun soucis pour se placer tranquillement à 10-15m de la scène. Les finlandais arrivent trop en sobriété pour nous régaler, sans fioritures ni longs discours et nous emmènent dans leur death mélancolique durant tout le show qui se finit en apothéose avec “While We Sleep” et l’immense “Heart Like a Grave”.
Jordy : Mon groupe favori des 2 éditions réunis monte sur la Mainstage avec le grand retour (depuis quelque temps déjà, mais je ne l’avais pas encore vu) d’un des plus grand chanteur de l’histoire du Power : j’ai nommé Michael Kiske. Helloween a parfaitement compris le principe d’un festival et nous envoie directement 3 titres de leur album mythique “Keeper Of The Seven Keys, Part.II” dont “Eagle Fly Free” en ouverture. La voix de Kiske est toujours aussi magique et magnifié par un son de bonne qualité. Andy Deris n’est pas en reste ni même Kai Hansen qui a son propre medley, puisqu’il ne faut pas oublié qu’il a aussi été chanteur du groupe. C’est clairement une setlist best-of avec un seul titre du dernier album que j’avais chroniqué ici (cadeau). J’en aurai bien pris plus, mais les contraintes d’un festival sont ce qu’elles sont, et c’est avec un set d’une heure 15, clôturé par l’intemporelle “I Want Out” que les allemands laissent leur place à leurs compatriotes de Scorpions.
Jordy : Après quelques notes de Scorpions, je décide d’aller faire un tour sur la Warzone pour voir Rise Against. Je ne connais que quelques chansons, qui vont être jouées en début de concert. Je ne suis pas super bien placé, mais d’où je suis je peux voir le bordel monstrueux dans le pit ! Ça à l’air de motiver le groupe qui accélère “Satellite”, mais beaucoup trop à mon goût avec un dernier couplet quasiment bazardé. Entre mon placement moyen, et l’accélération trop importante, je ferme la boutique pour ce premier jour.
La journée se termine avec l’apparition des premières courbatures, qui vont m’occuper 2 jours. J’ai enfin vu Helloween avec Michael Kiske, je suis heureux. On profite de prendre un peu de repos avant de ramasser des litres de flotte sur la tronche !