Interview: Étienne de Deliverance

Il y a quelques semaines, nous avons pu obtenir une interview téléphonique avec l’agréable Étienne Sarthou, fondateur et guitariste du groupe Deliverance. Une interview passionnante et enrichissante, dans le cadre de la sortie future de leur deuxième album intitulé « Holocaust 26 :1-46 », qui sortira le 21 Février prochain…

 

RiskTheDeath: Bonjour Étienne !

Étienne: Bonjour « RiskTheDeath » ! On m’a demandé de t’appeler pour répondre à quelques questions.

RiskTheDeath: C’est ça ! Je suis prête !

Étienne: Ah ! Bah, moi aussi, tu vois ?!

RTD: Ça va ? Vous avez une grosse journée de promotion aujourd’hui ? Je suis sûrement une des dernières.

E: Oui oui oui, on avait une sacrée journée de promotion. T’es parmi les dernières, je crois, ouais !

RTD: (rires) Alors, on va commencer avec la première question : est-ce que tu peux commencer par te présenter, pour ceux qui ne te connaissent pas, et préciser quel est ton poste dans le groupe.

E: Ah ! Alors, je suis Étienne, fondateur du groupe Deliverance et guitariste ; alors que j’étais batteur depuis une vingtaine d’années dans mes projets musicaux précédents. Là, je suis guitariste du groupe Deliverance.

RTD: Donc, avant ce projet, tu faisais parti du groupe Aqme ? Le groupe est fini maintenant ?

E: Exactement, batteur du groupe Aqme, pendant 20 ans. Tout à fait, on a arrêté. Euh… Un petit peu de manière bizarre ; parce que effectivement, on n’a pas vraiment pu finir en faisant les choses comme il faut ; puisqu’on n’a pas pu aller au bout de notre aventure : Vincent a chopé un cancer et a dû être opéré donc, on n’a pas pu faire notre dernier concert d’adieu. Mais voilà, c’est terminé. La page est tournée… Et de toute manière, je n’ai pas attendu la fin d’Aqme, pour monter Deliverance parce que Deliverance est un projet qui a 8 ans maintenant ; et on en est déjà à notre deuxième album. Donc, ça fait déjà un moment qu’on existe.

RTD: Bon, je te pose quand même la question de l’origine du nom du groupe, même si elle paraît facile et redondante; mais je suis sûre que beaucoup n’ont pas la référence cinématographique.

E: Ouais, alors c’est vrai que ça m’est venu comme une évidence, en regardant une énième fois le film Deliverance, donc. C’est un film des années 70, qui m’a toujours fasciné, que je trouve assez effrayant, qui finalement dans l’ambiance ne correspond pas complètement à ce que je propose musicalement dans mon groupe. Mais c’est… ça me parlait vraiment, c’était une évidence d’autant plus que le mot « delivrance » pour moi, c’est aussi s’accorder un maximum de libertés, se libérer totalement ; donc, c’était clairement l’idée que j’avais et que j’ai d’ailleurs de la musique en général, hein ! Mais c’était clairement l’idée que j’avais pour ce groupe là, tu vois ?

RTD: Super, ok ! Intéressant !

E: Beh pour le coup, ça fait bien longtemps que je me sens vraiment complètement libre dans la musique et je trouve que le mot « delivrance », correspond complètement à ça.

RTD: On vous classe comme étant un groupe de sludge avec un chant typé black metal, un peu à la Cult of Luna des débuts; est-ce que, ce groupe est une influence pour vous? D’autant plus que vous travaillez avec Magnus Lindberg.

E: Alors, oui sans aucun doute. En plus, on est de la même génération : moi, j’ai le même âge que les gens de Cult of Luna. Magnus Lindberg, c’est un ami depuis un bon moment maintenant, je le connais depuis 10 ans : on travaille ensemble. Moi, je suis réalisateur : j’enregistre et je mixe des disques. Et lui, s’occupe de tout le mastering en Suède, donc on est vraiment collaborateurs. Donc, on travaille ensemble et on s’entend extrêmement bien. Cult of Luna, dans le style pour moi, j’appellerai plus ça du post rock ou du post metal ; et c’est un groupe important à mes yeux. Pour moi, c’est probablement le meilleur groupe dans le style. Et en plus, on partage un gros bagage en commun de groupes qu’on a écouté : ça peut aller du hardcore scandinave à la Breach, au post hardcore de Neurosis. Tout ça, ce sont des choses qui nous ont influencés, en commun. Et oui, on a clairement… On a probablement des points communs avec Cult of Luna, mais je crois clairement que Cult of Luna n’a pas vraiment le bagage black metal, déjà : ils en ont un petit peu par moment, quelques touches de black metal dans leur musique ; mais j’ai envie de te dire que chez nous, c’est quand même beaucoup plus présent. Je me pose plus trop la question de la filiation avec tel ou tel groupe ; quand je te parle de liberté, ça parle vraiment de ça : c’est que je me sens totalement libre de faire un titre de black metal avec une intro qui me paraît complètement indie/rock voire électro, tu vois… Et ça pour moi, ça peut venir de tellement de groupes différents. C’est le fruit de 35 ans d’écoute de musique : j’ai 40 ans et j’écoute vraiment de la musique avec attention et voire même analyse par moment, depuis que j’ai 5 ans ; donc j’étais complètement fan de certains groupes et il me fallait tous les disques. Donc, c’est difficile de toujours se dire que… Tu vois, toi tu me sors Cult of Luna ; tout à l’heure, on m’a sorti Hangman’s Chair, on m’a sorti Gojira, on m’a sorti… et tout ça, c’est à la fois vrai et à la fois faux, parce que chacun voit la musique et l’art en général, par le prisme personnel. Donc, c’est ça qui est intéressant, si y a pas de fausse idée ou de justesse ou de… D’ailleurs c’est assez rigolo que les références que l’on me donne me surprennent parfois : en revanche, Cult of Luna, non ça ne me surprend pas ! Je pense qu’on a vraiment des points communs.

RTD: Bon, du coup, c’est ce que l’on disait tout à l’heure : tu as troqué les fûts avec Aqme contre une six cordes avec ce projet: le changement d’instrument a-t-il été difficile ou « inné » pour toi ?

E: Alors, ça prend du temps. Disons que je me suis toujours senti batteur, et en plus je disais que je joue de la guitare : tu vois, y a une espèce de différence. En fait, j’ai commencé la guitare très peu de temps après avoir commencé la batterie : ça fait a peut près 25 ans, que je joue de la guitare, en fait. Sauf que jusque là, je jouais de la guitare pour écrire des morceaux pour m’amuser, pour composer ; mais pas pour les interpréter moi-même sur scène. Donc, y a une vraie adaptation à faire à ce niveau là, parce que d’un seul coup : rien que le fait de se retrouver debout à jouer de la guitare ; alors que jusque là, j’étais dans mon salon en train d’écrire des morceaux, beh ce n’est pas la même chose…

RTD: C’est aussi une prestation, derrière ! Puisque en tant que guitariste, on peut se déplacer sur scène ; alors, que batteur, on est plutôt statique…

E: Ouais, c’est ça ! C’est pour ça que je ne veux pas me déplacer (rires). Et euh… Oui, tout à fait ! Mais par contre, quand je suis sur scène : que je sois à la guitare ou à la batterie, je me sens un peu chez moi quand même. C’est juste que en tant que guitariste, j’ai beaucoup moins d’expérience sur scène ; mais comme je sais ce que c’est que la scène, beh, ça m’impressionne moins que si je n’avais pas fait tout ce parcours là avant, tu vois. Je me sens un peu chez moi, sur scène… Tu vois, c’est comme ça ! J’en ai trop fait pour que ça soit une horreur pour moi. Mais bon, c’est vrai qu’en tant que guitariste, il y a quelque chose de nouveau pour moi, et clairement il faut que j’assure ! Je n’ai pas envie de passer pour un guignol (rires) !

RTD: Votre EP « Doomsday, please », a plus de 7 ans aujourd’hui; remarques-tu un changement musical pour le groupe, et notamment avec la sortie de votre nouvel album ?

E: Alors oui, clairement ; j’ai l’impression qu’il y a un vrai parcours qui a été accompli entre le premier EP et le premier album ; et ensuite, le deuxième album. Il me semble que sur l’EP, c’était vraiment les bases. Sur l’album, on a vraiment affirmé ses bases, là ; solidifié vraiment très clairement : ce qui a donné un album peut être assez monolithique, qui est ni négatif ni positif, c’est juste un fait. Et le dernier album est clairement beaucoup plus assumé, beaucoup plus varié : on retrouve tous les éléments qui étaient sur le premier album, mais avec beaucoup d’autres choses. Et notamment, des choses plus aériennes, plus posées, une palette d’émotions beaucoup plus large ; je pense par exemple au chant, qui est à l’image de la musique. D’un seul coup dans le chant, c’est la première fois, qu’il y a du chant non hurlé. Et même dans les chants hurlés, il y a énormément d’intentions différentes parce qu’on s’est aperçus que chanter toujours de la même manière, ça ne fonctionnait pas pour certains morceaux. Donc, ça a été vraiment un cheminement collectif, ensemble, de groupe ; et personnel aussi, pour arriver à faire évoluer notre musique.

RTD: Oui, et puis ça permet de faire passer des émotions différentes pendant le concert.

E: Exactement ! C’est l’objectif ! C’est ce que ça retranscrive plus d’émotions et de manière plus finie.

©Patrick Balaydier

RTD: Votre nouvel album « Holocaust 26 :1-46 » sort ce 21 Février : avec un nom aussi évocateur; est-ce qu’on peut s’attendre à des chansons aux sujets sombres et difficiles ?

E: Oui. Mais en tout cas, il ne faut pas prendre le terme « holocaust » pour ce que l’on en fait aujourd’hui : c’est-à-dire, l’holocauste des juifs. Ce n’est pas ça. Le terme Holocaust, c’est pour ça qu’on a rajouté les chiffres du versé dans la Bible : c’est vraiment le massacre de l’humanité par le feu. Ça ne se dirige pas ni vers les juifs, ni qui que ce soit ; c’est absolument pas le propos du truc. Pierre [chanteur du groupe] se sert toujours de l’imagerie et du vocabulaire religieux, qu’il considère comme un vocabulaire universel pour évoquer : soit sa vision du monde, soit son vécu extrêmement personnel. C’est dans cet album d’ailleurs, où il y a certains textes où il évoque vraiment des choses personnelles, je pense notamment à « Saturnine » : avec la première phrase qui dit « I crusified my own father », il faut le prend au pied de la lettre, ça ne parle pas du Christ. Il parle clairement de son propre père. Donc, quand tu vois les choses par ce prisme là, l’aspect religieux n’est qu’une forme qu’il apprécie : parce que ça le… pour lui, il arrive à projeter ses propres émotions en lisant des choses de la Bible : il retrouve certaines choses de sa vie, certaines situations alors que ce n’est absolument pas une grenouille de bénitier ; il ne va pas à l’église, ce n’est pas du tout le propos. Mais, il trouve que c’est une espèce de langage universel qu’on peut s’approprier et qu’on peut aussi complètement détourner à tord ou à raison, en bien ou en mal.

RTD: Bon, du coup, tu as un petit peu anticipé mes deux prochaines questions (rires) : donc, je voulais savoir quelle est la signification de ces chiffres, qui complète le nom de l’album : est-ce un rapport avec le Lévitique de la Bible ?

RTD: Du coup, oui !

E: Exactement ! Tout à fait ! C’est totalement ça !

RTD: Et ma deuxième question c’était : avec votre premier album « CHRST » sorti en 2017 ; qui traitait avant tout de l’homme avant le symbole religieux; est-ce c’est a même chose pour ce nouvel opus ?

E: Non, là il parle plus de lui-même [Pierre], maintenant ! Même s’il continu également à faire des textes où il parle de sa vision de la religion, de ce qu’on en fait, de ce qu’il considère être raté, de sa vision de l’humanité… Quand il parle de l’Holocaust, il considère que l’humanité est en train de s’autodétruire, tu vois ? C’est un holocauste permanent de ce que nous sommes et contraire à ce qu’on devrait faire. Et il y a en même temps, une deuxième lecture ; en l’occurrence « Holocaust for the Oblate », qui est un titre d’un des morceaux de l’album : dans lequel il parle au contraire, d’une personne assez importante dans son non-sens, une sorte de personne rejetée par tout son village, extrêmement malheureuse et mises à l’écart, etc…  Et c’est l’amour oblatif dont il parle. La lecture de ce texte est très complexe, et justement, moi je ne lui demande jamais de m’expliquer ce qu’il écrit. J’ai envie, moi, de comprendre à ma manière, et je peux me tromper : y a des trucs où j’ai tout de suite compris, parce que j’arrive à lire entre les lignes et que j’ai compris de quoi il parlait ; mais y a d’autres trucs où j’en ai vraiment aucune idée. Mais est-ce que ça m’évoque les bonnes images pour la musique, est-ce que ça me parle, est-ce que je comprends, est-ce que c’est ça, non, mais c’est pas grave, on s’en fiche. Ces textes là, sont passionnants parce que c’est vraiment des textes à tiroirs et on peu les comprendre de pleins de manières différentes et c’est ce qui est tout à fait fascinant.

RTD: Ouais, donc on peut faire une interprétation nous-mêmes de la chanson, mais c’est avant tout ses expériences personnelles ?

E: C’est l’idée ! Si en plus, y a des clairvoyances, ça serait encore plus intéressant.

RTD: L’artwork du nouvel album est très simple, c’est-à-dire le nom de l’album sur un fond noir: rien d’original en soit. Pourquoi ce choix? Y a-t-il un sens caché (alors que votre précédent album était plus « travaillé » visuellement parlant) ?

E: Non, c’est différemment travaillé. En fait, tu verras quand tu auras l’ensemble de l’artwork devant les yeux : les lettres en elles-mêmes, sont composées de matière extrêmement austère : c’est des murs en béton d’un barrage et on s’est juste servi de ça comme une matière pour évoquer quelque chose de totalement inhumain, de très froid et de glacial. Je trouve que parfois, qu’il n’a pas nécessairement besoin d’aller chercher beaucoup de choses pour avoir exactement la justesse de l’album. C’est-à-dire que quand j’ai montré le visuel à Alex du label Deadlight, qui est le label qui nous a signé (pour l’album précédent et pour cet album) : il a dit « c’est génial, changez rien, il est top le visuel », « ça va trop bien avec votre album ». Et là, je me suis dit : « Bon, bah parfait ! » ; nous, c’est ce qu’on ressentait aussi. On travaille avec Mathieu Piranda, qui est un photographe de l’Est de la France, et qui a fait toutes les photos de nos albums ; depuis l’EP et des deux albums. Toutes les photos sont faites par lui, sauf la photo de groupe qu’il y a dans notre dernier album. Et c’est ma femme qui fait les graphismes des trois disques. Et au final, on est très contents ; ces visuels là, représentent à la fois notre côté très sombre avec le black metal, et en même temps, un côté plus hardi presque électro/indie, on se sait pas trop. Et c’est exactement ce qu’on voulait !

RTD: Ouais, moi celui que je préfère c’est vraiment celui de l’EP.

RTD: Vos deux albums sont composés de 6 chansons, l’un comme l’autre : est-ce un hasard ou, la symbolique du chiffre 6 qui représente l’harmonie ?

E: En tout cas, ça me fait bien marrer, ouais (rires) ! C’est à la fois le hasard, parce que s’il aurait fallu, dans la construction de l’album, en rajouter un septième : je l’aurais fait ! En l’occurrence, aussi bien dans « CHRST » que celui-là : il y a, à chaque fois un septième titre qu’on n’a pas mis sur le disque ; aussi parce que je considère que l’album dure 50 minutes, et qu’en fait, le voyage été déjà accompli. Quand on arrive à la fin du disque, je sentais que c’était la fin du disque ; je n’avais pas envie de rajouter un septième titre, alors que finalement on arrivait à bon port. J’avais l’impression que c’était… la construction de l’album, pour moi, est plus importante que tout le reste ; donc si, on a sept titres qui sont super mais que l’album est mieux avec six titres, beh, il faut en sortir que six ! Et si ça avait été que cinq, beh ça aurait été que cinq. En l’occurrence, six et six, on a quand même envie de… ça fait un moment que ça me turlupine, je te le cache pas (rires) ! Juste pour faire rire, avec les trois premiers albums qui ont six titres, ça me ferait bien marrer.

RTD: D’accord, je vois bien la symbolique (rires) !

E: Juste pour faire jaser (rires) !

RTD: « Saturnine » est un des premiers morceaux composés pour le nouvel album; que représente-t-il pour toi (et pour le reste du groupe) ?

E: Alors, pour moi c’est très clair : c’est le titre qui a donné la tonalité du disque. Euh… J’ai senti à ce moment là, en l’écrivant, je percevais que j’avais ouvert la brèche. Ce que j’attendais… J’avais trouvé le petit twist qui fait que « Ah ! Y a quelque chose en plus ! » et c’est ça, qui est notre avenir. Quand on a joué ensemble, pour les premières fois, ça n’a fait que confirmer ce sentiment. Et c’était partagé par les autres aussi ! On a tout de suite senti que « Ah ouais ! C’est cool, ça ! ». Ça reprend toutes les bases de ce qu’on a fait, mais y a des choses en plus ; y a des sentiments différents, plus subtils, plus complexes. On a une zone de travail, d’expérimentation et exploitation qui, d’un seul coup, devient folle. Et ça, c’est génial ! Et c’est pareil pour la voix, parce que ce n’est pas par hasard si il a mis, à mon sens, son texte le plus personnel et le plus poignant sur ce titre là. En tout cas, c’est comme ça que je l’ai ressenti ; et c’est pour ça aussi, qu’il est en première position sur l’album.

RTD: Vous êtes annoncés sur la programmation du Hellfest 2020, pour leur 15ème édition: comment appréhendez-vous cette prestation ?

E: On l’appréhende très bien ! On est juste très fiers de participer au Hellfest. On est sacrement contents ; on n’est pas un groupe qui a fait beaucoup de concerts : donc, à nos yeux, ça valide la qualité artistique de ce que l’on propose. En tout cas, c’est comme ça qu’on le prend ; et j’espère que c’est ça ! C’est vraiement… ouais, on est juste fiers, quoi ! Et on va kiffer le moment, on se prépare bien, on travaille beaucoup ! On a aussi accueilli un nouveau guitariste qui complète le line-up. Non, non ! Je suis hyper confiant. Ça va très bien se passer. On va proposer aussi pendant les concerts au mois d’Avril et de Mai, ainsi qu’au Hellfest, quelque chose de visuellement joli, de réussi et de cohérent avec notre album ; parce qu’on a envie de proposer quelque chose de… pas juste un groupe qui joue sur scène. Même si, c’est quand même l’essentiel (rires) !

RTD: Est-ce que vous ferez un passage à Bordeaux, Angoulême ou Poitiers sur votre prochaine tournée ?

E: Alors ! Pour l’instant non, mais on fera tout pour !

RTD: On arrive sur la fin : as-tu un dernier petit mot pour finir cette interview ?

E: Et beh, juste « MERCI » ! Merci de t’intéresser à Deliverance : c’est un projet, qui au fur et à mesure, va devenir un vrai groupe et qui me tient vraiment à cœur, donc… Un groupe dans lequel, on met toutes nos tripes (en tout cas, je l’ai toujours fait dans tous mes groupes) ! Et vous allez encore entendre parler de nous pendant longtemps, parce qu’on a pleins d’idées, et on a envie de faire pleins de choses ; c’est une histoire artistique et humaine, qui va continuer…

RTD: Bon, j’espère que tu as passé un bon moment et puis, je te remercie pour tes réponses. Je te souhaite une bonne continuation dans les projets futurs de Deliverance.

E: Absolument ! Merci beaucoup ! À bientôt !

 

En remerciant, l’Agence Singularités pour l’opportunité de cette interview ; le label Deadlight Entertainment ; Étienne pour sa disponibilité, sa gentillesse et les réponses apportées aux questions du webzine ; ainsi qu’au groupe Deliverance…

 

 

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