Interview: Gus G. de Firewind (VF)

Dans le cadre de la sortie de leur 9ème album, le 12 Mai dernier, le webzine a eu la chance de discuter avec le célèbre guitar hero Gus G. du groupe de power metal d’origine grecque Firewind. Celui-ci est venu défendre leur album éponyme sorti le 15 Mai dernier, mais également parler du groupe et notamment de l’arrivée de leur nouveau chanteur…

 

RTD : Bonjour Gus ! Ravi de te rencontrer ! Je suis chroniqueuse dans le webzine « RiskTheDeath ». Comment vas-tu ?

Gus G. : Ça va, merci. Et toi, comment vas-tu ?

RTD : Bien, merci. J’ai vraiment de la chance de parler avec toi. Es-tu prêt? Ok, allons-y!

RTD : Tout d’abord, peux-tu commencer par te présenter ?

Gus G. : Je m’appelle Gus G. Je joue de la guitare.

RTD : Dans quel groupe ?

Gus : Laisses-moi réfléchir. Firewind, oui !

RTD : Le groupe a connu récemment le départ de Bob Katsionis (clavier) et de Henning Basse (chant) ; mais surtout l’arrivée de votre nouveau chanteur, Herbie Langhans : es-ce qu’on peut dire que le line-up actuel est donc une sorte de nouveau chapitre pour Firewind ?

Gus : Absolument, oui. Je veux dire, c’est une renaissance pour Firewind. Sans aucun doute. C’est un grand changement qui s’est produit en Décembre dernier. Donc, pour moi, c’était une occasion parfaite de faire un relooking total du groupe. Alors j’ai décidé que je voulais continuer en quatuor cette fois-ci, sans claviers. Et bien sûr tu sais, avec le nouveau chanteur ; donc oui, c’est un nouveau départ pour nous. Absolument, c’est pourquoi nous avons un album éponyme.

RTD : Bob sera-t-il remplacé ?

Gus : Non, nous aurons son son sur une piste sur scène. Nous serons un quatuor à partir de maintenant.

©Sakis Gioubasis

RTD : Le nouvel album été prévu pour début 2020 ; le changement de line-up a-t-il été un frein pour la sortie ?

Gus : Eh bien, on peut dire ça ; je veux dire, euh… nous étions juste là, on était chauds. Devrais-je dire ? Je veux dire que nous enregistrions. Nous avons commencé à enregistrer en Août et nous avions, tu sais, un calendrier indiquant comment je voulais que tout suive ; mais ensuite, cela ne s’est pas produit. Euh, pour une raison quelconque, nous ne pouvions pas travailler ensemble avec Henning sur le chant. Nous n’avons pas trouvé le bon moment et nous avons dû partir en tournée avec Queensrÿche. Ouais, le temps passe vite,  parfois des changements se produisent, tu sais ?

RTD : Votre nouvel album est simplement intitulé « Firewind », est-ce que cela signifie que malgré l’évolution nécessaire du groupe, vous gardez l’énergie et les fondamentaux des débuts ; d’autant plus que la voix de Herbie se rapproche de celle de votre premier chanteur Stephen Fredrick ?

Gus : Eh bien, tu sais c’est ce que je veux dire. Oui, la voix d’Herbie rappelle beaucoup notre premier chanteur, Stephen Fredrick, mais… Tu sais, je pense que c’est un mélange de tous les éléments du passé, comme depuis le début ; depuis les premiers jours jusqu’aux derniers temps. Donc. Ouais, ouais, je veux dire… je, je ne savais pas que j’aimais la façon dont j’entendais le style vocal de Herbie. Je pensais que ça pourrait convenir. Herbie était parfaitement dans notre style. Et Dieu merci, j’avais raison parce que je pense qu’il correspond à 100% à ce que nous faisons et tu sais, il a aussi apporté quelque chose de frais au son. Ça sonnait comme il y a 10 ans… tous ces éléments. Tu sais que ton passé t’influence, que vous le vouliez ou non, et c’est ce qui arrive. Mais nous sommes impatients de voir l’avenir avec Herbie ; c’est comme ça que je le vois : comme si ça avait tous les meilleurs éléments du passé, mais avec aussi des éléments frais.

RTH : L’artwork est certainement le plus sobre de votre discographie : pourquoi ce choix ? Que représente-il ?

Gus : Ouais ! Ça a été fait par le même gars qui a fait cette œuvre d’art « The Premonition ». Son nom c’est Gustavo Sazes ; c’est un brésilien. Il est avec nous depuis 2007 et il fait toutes nos visuels : des artworks, aux sites internet, aux backdrops, au merchandising… Et hum.  Je parle du nouveau visuel, où nous voulions avoir un caractère très symbolique. Nous avons un peu redessiné le symbole avec plus d’arêtes ici ; le rendre plus tranchant et vous savez, c’est comme le symbole… Tu sais, c’est comme si un Phoenix montait et s’élevait à travers la lave ou quelque chose comme ça, donc c’est très metal.

RTD : Le morceau « Overdrive » est dans la veine d’un Dio ou d’un Black Sabbath : ces groupes sont-ils des influences ?

Gus : Absolument, bien sûr !

RTD : Tony Lommi a donc eu un impact sur toi, en tant que guitariste ?

Gus : Oui, bien sûr ! C’est l’un de mes guitaristes préférés de tous les temps. Absolument !

RTD : Les paroles des chansons « Space Cowboy », « Orbitual Sunrise » et « Longing to Know You » semblent être liées : est-ce le cas ? Quelle est l’histoire qu’elles racontent ? 

Gus : Oui, eh bien, c’est un peu un concept de science-fiction. C’est à propos d’un astronaute qui fait le tour de la Terre. Tu sais, dans son vaisseau spatial et ses sentiments sur l’humanité et la Terre : comme une ballade. Évidemment, sa femme et son enfant lui manquent et… des trucs comme ça. Et puis, il est comme « Space Cowboy » sur son sentiment de force dans son vaisseau spatial et tu sais, en gros, il navigue dans l’espace. Donc oui, c’est un peu comme une histoire comme ça. Fondamentalement, beaucoup de sentiments que les gens ont… nos planètes, la surexploitation de nos planètes, les sentiments envers les humains, les sentiments d’être proche de votre famille, des choses comme ça. Mais comme vu à travers les yeux d’un astronaute. Alors…

RTD : Le clip de « Welcome to the Empire » est assez futuriste : quel est le thème de ce morceau ?

Gus : Évidemment le clip vidéo est beaucoup influencé par « Blade Runner », qui est l’un de mes films favoris. Euh, donc c’est à propos de l’intelligence artificielle qui prend le dessus. Euh, c’est à propos de toutes les choses que l’homme a créé. Tout ce qui se retourne contre nous, c’est parce que nous l’avons ramené à nous-mêmes, donc c’est un peu le sens. C’est pour ça que sur la vidéo, on voit deux cyborgs qui jouent aux échecs ; et chaque fois qu’il y a un mouvement sur le plateau, il y a une sorte de destruction qui se passe sur la Terre, donc…

RTD : Un petit mot pour vos fans français, pour finir cette interview ?

Gus : Eh bien, je les aime tous et ils me manquent tous. Ça fait longtemps ! J’espère donc que lorsque le monde sera à nouveau en sécurité, nous pourrons revenir en France et jouer pour vous.

RTD : Merci beaucoup pour ce moment ! J’ai vraiment apprécié ce nouvel album, surtout parce que Firewind est l’un de mes premiers groupes de metal.

Gus : Oh, vraiment ? Sympa ! Merci !

RTD : J’espère vous voir bientôt sur scène. Bye!

Gus : Moi aussi ! Merci. Bonne journée, au revoir…

 

En remerciant, Charles et Élodie de HIM Media; Firewind et précisément Gus G.; ainsi que les personnes qui m’ont soutenues dans cet exercice…

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