Alors que rien ne pourra jamais remplacer la sensation de la scène et des concerts, Avatar propose une alternative en lien avec la période et son temps. Baptisée simplement « An Impossible Concert Experience », divisée en quatre concerts exclusifs qui permettent alors aux fans de retrouver la bête rugissante et avide de sang depuis son canapé. La série a alors commencé le 9 janvier, avec le chapitre nommé « Dreams », puis « Illusions » le 16 janvier et se poursuit avec « Madness » ce 23 janvier.
Le show commence sur une cinématique dans une maison où l’on aperçoit Johannes par la fenêtre. Cette séquence délivre le message suivant « when you cannot comme to us, we come to you », littéralement « quand vous ne pouvez pas venir à nous, nous venons à vous ». Il poursuit en demandant à ce qu’on le laisse entrer et finit par défoncer la porte pour arriver sur la première scène (celle aux multiples portes). Il rejoint ensuite son piano, puis ses camarades ; il paraît soucieux, affolé et semble chercher quelque chose. BINGO ! C’est sur la dernière scène qu’il trouve enfin l’objet perdu : sa chère et tendre machine à musique !
Notre clown préféré commence alors à tourner la manivelle et inévitablement la troupe se met à jouer « Hail The Apocalypse » avec en arrière-plan des scènes de guerre en noir et blanc. On retrouve les mêmes mimiques que dans le clip. Cette première chanson est suivie par « Torn Apart », où l’on sent que l’exercice du stream est devenu une habitude et un rendez-vous plaisant (à la fois pour le groupe et pour les fans).
C’est avec « Blod » et « In Napalm » que l’on commence à ressentir la folie qui a prit possession du frontman : jets d’eau avec la bouche, roulages par terre, coups de pieds, déhanchements, ect… Les lumières s’éteignent, il ne reste plus que le Avatar lumineux… et sur le brouhaha de fête foraine et de rires d’enfants, Johannes remonte sur scène avec des ballons de baudruche à la main. Des ballons avec lesquels, il prend un certain plaisir à les éclater tout au long du morceau « Black Waltz ». Une mise en scène qui rappelle alors, leur tournée de 2018 avec Hellzapoppin Circus Sideshow. À la fin du morceau, il appelle le guitariste Jonas et l’embrasse et le serre fort dans ses bras.
Soudain, avec les premières notes de guitare, la scène prend presque feu et on aperçoit les deux yeux maquillés de losange pour « Let it Burn ».
Après un petit discours sur le manque cruel de voir ses fans, le concert se poursuit sur « Paint Me Red ». La folie a gagné la bataille : le chanteur se met à répéter en hurlant « paint me red ». Le batteur essaie de le raisonner, mais Johannes s’énerve et démarre une course poursuite à travers le plateau. Ils atterrissent tous les deux sur la scène aux portes, pour « Puppet Show » où le frontman nous offre quelques notes au trombone à coulisse.
On continue avec « Ready for the Ride » qui permet au batteur de faire gentiment le tour de sa batterie ; puis, avec « Vultures Fly » marqué par une ambiance rouge sang et sirène avec projection des personnages animés du clip. C’est certainement ma chanson préférée de l’album.
On s’approche de la fin du show, avec « Tower » qui propose un semblant de pause au piano et son ambiance émouvante. On se surprend même de chanter les « welcome home » du refrain. Honnêtement, ces passages piano seraient vraiment appréciés en conditions d’un vrai live, ça permet un rapprochement artiste-public… Médites là-dessus Johannes ! On atteint le paroxysme de la folie avec « Murderer » chanter à même le sol et micro dans la bouche. Le show se termine sur « Get in Line », « Tsar Bomba », « Bloody Angel » et en guise de bonus « Smell Like a Freakshow ».
En remerciant, Olivier et Roger de Replica Promotion pour l’opportunité de cette accréditation et à Avatar pour leur prestation…