Dreamshade
« A Pale Blue Dot »
Format : Album
Genre : Metalcore
Pays : Suisse
Label : Horang Music
Sortie : 05.03.21
Note : 9/10
Formé en 2006, le groupe Dreamshade originaire de Suisse, sort son quatrième album « A Pale Blue Dot » après 5 ans d’absence (on exclut ici leur premier EP sorti en 2008). Premier point, la pochette est superbe tout en restant sobre. Second point et sûrement le plus important : la musique. Dreamshade nous offre un album typique de metalcore. Attention « typique » n’est ici absolument pas quelque chose de
péjoratif mais signifie plutôt que « A Pale Blue Dot » nous offre tout ce qu’on attend d’un bon album de metalcore : on a le droit à des riffs mélodiques et inspirés, une alternance de chants growls et clairs maîtrisés, mais aussi quelques effets électroniques et surtout un son puissant. Les 14 morceaux s’enchaînent sans temps mort, petit bémol pour « A Place We Called Home » trop hip-hop à mon goût dans ses couplets. Il y a une très belle qualité de composition, avec des morceaux plus mélodiques « Lightbringers », « On My Own », d’autres plus influencés thrash « Nothing but the Truth », dans un style pouvant rappeler As I Lay Dying. On peut noter la présence d’invités comme Rose Villain, artiste italienne plutôt versée hip-hop sur « Stone Cold Digital » et John Henry, chanteur de Darkest Hour sur
« Nothing but the Truth » que j’ai déjà mentionné. L’ambiance générale est à l’image de la pochette, nous ne sommes pas ici dans quelque chose de sombre, mais plutôt du côté clair de la « Force »! « A Pale Blue Dot » n’est pas un exutoire à la colère comme un « Reign in Blood » de Slayer, ou, pour rester dans le style « Icononoclast » d’Heaven Shall Burn. Il s’écoute vraiment pour passer un bon moment et se détendre! Cette impression est à mettre au crédit des vocalistes Fernando Di Cicco et Kevin Calì ainsi que des « nappes » de synthé de Gian-Andrea Costa qui aérent les compositions. En résumé un très bon album, et une belle découverte dans un style qui en a bien besoin!
Note : 9/10