Mental Cruelty: A Hill to Die Upon @Unique Leader Records

Mental Cruelty
« A Hill to Die Upon »
Format : Album
Genre : Blackened deathcore
Pays : Allemagne
Label : 28.05.21
Sortie : Unique Leader Records
Note : 5/5

Pour ceux qui ne connaissent pas, Mental Cruelty est un jeune groupe de musique classique avec énormément de références R&B… Ça y est je recommence à dire n’importe quoi (ah ah) ! Et ben non, c’est du deathcore/slamming brutal death bien FAT en provenance d’Allemagne. Mental Cruelty est l’étoile montante de la musique extrême. « A Hill to Die Upon » est leur 3ème album en… 3 ans. On peut dire que les allemands ne chôment pas. J’ai découvert le groupe avec leur deuxième opus « Inferis » et j’avais vraiment accroché : un mélange entre brutal death et deathcore. Mais il me manquait ce petit quelque chose pour qu’il soit grandiose malgré ces grandes qualités. En début d’année, le groupe dévoilait le premier single « Ultima Hypocrita » et j’ai vraiment pris une claque de malade. Dès lors « A Hill to Die Upon » est vite devenu mon album le plus attendu de cette première moitié de 2021. Et j’avais raison ! Cet album est colossal ! Merci d’avoir lu cette chronique, maintenant allez écouter l’album ! Mais non, c’est pas terminé. Allez revenez avec moi ; il est temps pour moi de vous parler de ce petit bijou. L’album démarre sur une petite intro bien calme, guitare acoustique en fond, petite mélodie gentillette : les allemands ont ralenti le temps… Oulalalala ! OOOOOOHHH ! J’ai pas suivi là ?!! Alors que « Ultima Hypocrita » m’avait pulvérisé les oreilles… mais cette intro !? QUELLE INTRO DE MALADE ! Oui je sais je m’emporte peut-être, et même beaucoup. Mais en 30 secondes, ils m’ont envoyé au paradis ! En 30 secondes, les allemands nous montrent toute leur puissance et de leur talent d’écriture. La chanson remplie toutes les chartes du rouleau compresseur. Les musiciens se lâchent, le chanteur montre toute l’étendue de sa puissance vocale (growl et guttural), la production est démesurée et la petite touche black metal symphonique nous laisse bouche bée. Et n’oublions pas le solo absolument incroyable de Yo Onityan de Rings of Saturn, pour conclure cette chanson magistrale. Il est loin le temps de « Purgatorium » (1er album) : Mental Cruelty version 2021 est une bête ! C’est à la fin de la vraie première chanson que je me pose la question : « vont-ils pouvoir continuer sur ce même rythme tout l’album ? ». Et ben OUI !! « A Hill to Die Upon » est l’album le plus sincère du groupe : c’est facile de faire du violent pour être violent, mais le groupe ne joue pas dans la facilité et essaye de se démarquer vis-à-vis des autres formations de deathcore. Comme je le disais précédemment, le combo a étoffé son son en y incorporant des envolées symphoniques, un peu plus proches du black metal et du deathcore. Mais étonnamment, c’est l’album le plus mélodique de leur discographie. C’est pour cela que cet album est plus situé sur du blackened deathcore que du brutal/slamming brutal death (qui est la plus violente). « Abadon » continue dans la même lignée que la chanson précédente mais c’est sur son final que le groupe sort de ses tranchées et nous offre une envolée vraiment prenante (encore une surprise venant du groupe). « King ov Fire » et le premier vrai brûlot de l’album : un morceau calibré pour la scène avec une envolée symphonique, des riffs assassins, un break à te casser la nuque, un solo bien placé et enfin un chanteur en grande forme ! « Eternal Eclipse » représente la première chanson où le groupe nous montre qu’il ne joue plus dans la petite court de récré. La dimension de l’ouverture et vraiment d’un autre niveau. Les allemands voient grand… Très grand ! « Death Worship » est plus classique, mais d’une extrême efficacité. L’enchaînement « Fossenbrate » et « A Hill to Die Upon » est juste incroyable : on réalise après avoir écouté ces deux morceaux que le groupe nous raconte une histoire. Ce n’est plus un album avec des chansons indépendantes et sans cohésion ; bien au contraire, on sens la volonté du groupe à vouloir faire plonger son audience dans cette histoire et cette ambiance. La première des deux est une interlude qui fait penser énormément à la pochette (avec un côté nature) et la chanson titre est certainement la plus épique et mélodique de l’album. C’est vraiment un tour de force. « Extermination Campaign » est la continuité de ce que le groupe nous propose depuis le début. C’est prenant, furieux, mélodique et extrêmement efficace. Et nous voilà à la dernière chanson « The Left Hand Path » et c’est pour ainsi dire encore une fois, une immense claque. L’introduction est de toute beauté. L’envolée symphonique est grandiose. La technicité montrée par les musiciens est incroyable. L’écriture est dans défaut, tout est à sa place et il n’y a pas de « surjeu » : tout est parfaitement bien dosé ! Et le final est déchirant.

En conclusion, cet album est tout simplement magistral ! Tant par l’inspiration, l’écriture, l’atmosphère et la performance de tous les membres du groupe. En 43 minutes, on en prend plein la tronche ! Et ils nous font passer par tous les états possibles. Merci et bravo !! Maintenant c’est vraiment fini : vous pouvez dès maintenant écouter ce TOUR DE FORCE par Mental Cruelty !

Tracklist :
1. Avgang
2. Ultima Hypocrita
3. Abadon
4. King ov Fire
5. Eternal Eclipse
6. Death Worship
7. Fossenbrate
8. A Hill to Die Upon
9. Extermination Campaign
10. The Left Hand Path

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