Atreyu – « Baptize » @Spinefarm Records

Sur ces 15 titres, on note la présence de 2 invités, tout d’abord Jacoby Shaddix de Papa Roach, sur le titre « Untouchable« . choix assez logique, puisque comme je l’ai déjà dis, on peut y voir de grandes similitudes avec leur compatriotes californiens. Paradoxalement, c’est un des morceaux que j’ai trouvé le moins enthousiasmant de l’album, la seule satisfaction étant d’ailleurs la présence de Jacoby. Le deuxième invité n’est autre que Matt Heafy de Trivium, qui enchaîne les collaborations (notamment sur le CD bonus du prochain Powerwolf que je me ferai un plaisir de vous chroniquer!).  Il apparaît sur l’antépénultième morceau : « Oblivion« , un peu plus lourd et rapide que le reste de l’album, sans que l’on sente non plus la « patte » Heafy, mais qui reste un bon morceau. J’ai noté pas mal d’influences assez « audibles » sur certains morceaux, à vous de voir si vous êtes d’accord avec moi. Je vous cite pêle-mêle : Linkin Park sur « Baptize« , Fever 333 pour « Save Us« , Bring Me The Horizon (période récente) sur ‘Underrated« , My Chemical Romance sur « Broken Again« . Je trouve cet album vraiment fun à écouter, l’album parfait pour une soirée lycée / fac réussie! Les morceaux qui illustrent le mieux ce constat sont pour moi « Save Us« , « Weed » (plutôt logique vu le titre!) et « Catastrophe« . On a même le droit au morceau pour emballer de la minette avec « Stay » qui est bien réussie dans son style. Certains morceaux sont, eux, taillés pour le live, avec leurs ponts ou refrains faits pour être scandés comme « Underrated » et « Fucked Up« . La plupart des titres sont dans la même veine générale, mais ils restent variés, en apportant des petits éléments qui font qu’on ne se lasse à aucun moment. Que se soit des chants plus rappés comme sur « Weed » et « Save Us« , ou la présence d’un chœur d’enfants sur « Sabotage Me« , mais également des percussions tribales sur « Warrior« . Au risque de rabâcher, je persiste et signe, Atreyu garde tout de même son héritage metalcore. Les growls sont toujours présents sur quasiment toutes les chansons. « Catastrophe » nous offre même un bon vieux « pont metalcore » (ou breakdown si vous préférez!) comme on en entendait à la fin des années 2000!