Powerwolf – « Call of the Wild » @Napalm Records

Powerwolf
« Call of the Wild »
Format : Album
Genre : Heavy metal
Pays : Allemagne
Label : Napalm Records
Sortie : 16.07.21
Note : 3,5/5

Powerwolf et Sabaton, les 2 nouveaux poids lourds du heavy metal. Les 2 groupes enchaînent les bons albums et les tournées, au point d’être des têtes d’affiche dans la plupart des grands festivals européens. Dire que chaque nouvel album est attendu est un euphémisme. en ce mois de juillet 2021 c’est au tour des allemands de Powerwolf de sortir « Call of the Wild« . Comme toujours, la pochette représente un loup-garou, et est très détaillée, pour un résultat final superbe. Et, pour ne pas changer une équipe qui gagne, l’édition collector offrira un second cd, avec des reprises des morceaux du groupe par divers chanteurs, comme sur le précédent album « The Sacrament of Sin« . Parmi les invités on peut citer Alissa White-Gluz (Arch Enemy), dont la version de « Demons Are a Girl’s Best Friend » est déjà disponible (ici). Mais aussi Johan Hegg (Amon Amarth), Matt Heafy (Trivium), Jari Mäenpää (Wintersun) entres autres… bref que du beau monde! Les annonces des différents guests pour le cd bonus « Missa Cantorem » ayant été distillées au compte-gouttes, elles ont fait monter mes attentes, presque au dépend de « Call of the Wild » lui même! Je n’y ai malheureusement pas eu accès pour cette chronique… Mais si vous êtes sage, je l’éditerai ou je ferai un article à part pour donner mon (humble?) avis!

Bon, c’est bien beau tout ça mais ça ne fait pas beaucoup avancer le « Schmilblic »! Le groupe reste fidèle à lui-même et le son de l’album est le même que sur les autres albums, pas de nouveauté de ce côté là, et ce n’est pas pour me déplaire, le résultat étant satisfaisant. Les thèmes abordés sont classiques : du sang et des loups-garou pour résumer simplement. « Call of the Wild » s’ouvre avec « Faster Than the Flame » et petite déception, Powerwolf s’est auto-plagié en nous offrant un copie (avec moins de pêche!) de « Amen & Attack » parue sur « Preachers of the Night« . La déception passe rapidement, puisqu’on enchaîne avec le premier single sorti « Beast of Gévaudan« , assurément un futur hit du groupe, typiquement le genre de chanson que l’on attend des allemands. D’ailleurs pour ceux qui ne le savent pas (ou qui ne regardent pas les news que l’on publie sur Facebook), il existe également une version totalement française du titre qui est également très réussie, je vous donne le lien (ici). « Dancing With the Dead« , le seconde single sorti, reste dans la même veine et sera présent dans toutes les futures setlists en concert! Petit changement d’ambiance pour « Varcolac » (sorte de loups-garous dans les Balkans), titre plus sombre dont le couplet possède quelques similitudes avec celui de « Nightside of Siberia » sur « The Sacrament of Sin« . On poursuit la tracklist de « Call of the Wild » avec « Alive or Undead« , la ballade de l’album, sublimée par la performance d’Attila Dorn au chant et qui décolle lorsque la batterie de Roel Van Helden arrive. Clairement un des très bon moment de ce CD! On n’oublie souvent que la force de Powerwolf vient pour moi de leur capacité à faire parfaitement coller l’ambiance de leurs chansons avec les paroles pour nous immerger dans leur univers. « Blood for Blood (Faoladh) » en est la parfaite illustration avec sa cornemuse et son atmosphère celtique pour célébrer les loups-garous locaux! Elle est taillée pour le live avec son refrain qui donne envie de sauter partout! Les teutons assument de plus en plus leurs origines avec des titres et chants en allemands et c’est encore le cas ici avec « Glaubenskraft » dont toute la dernière partie est dans la langue de Goethe. Passons au titre éponyme « Call of the Wild« , plus rapide dans son tempo donnant une ambiance assez fun et le refrain scandé en fin de chanson à la manière du hit « Sanctified with Dynamite« , parfait pour faire chanter le public. « Sermon of Swords » est vraiment un condensé du style Powerwolf, une petite intro, des chœurs sur le refrain, une bonne chanson mais qui n’est pas la plus marquante. Je passe à ma seconde et dernière petite déception, « Undress to Confess« , qui, avec un titre pareil promettait d’être assez fun, mais qui finalement reste très classique. Ce n’est pas un mauvais morceau, mais je ne m’attendais pas à ça, tout simplement. Enfin, on finit cette écoute avec « Reverent of Rats » qui conclut joliment le CD, sans non plus être inoubliable.

Powerwolf, avec « Call of the Wild« , nous offre un album assez convenu, avec quelques petites surprises tout de même, comme notamment l’ambiance celtique de « Blood for Blood (Faoladh)« . Il y a quelques déceptions comme le titre d’ouverture « Faster Than the Flame » qui est une redite. L’ensemble reste de bonne facture avec des futurs hits « Beast of Gévaudan« , « Dancing With the Dead« , « Blood for Blood (Faoladh)« .  Les « Loups Puissants » justifient leur statut de poids lourd en assurant l’essentiel sans trop de prise de risques. Ça passe pour cette fois mais attention à ne pas trop se reposer sur ses lauriers à l’avenir!  

Tracklist :
1. Faster then the Flame
2. Beast of Gévaudan
3. Dancing with the Dead
4. Varcolac
5. Alive or Undead
6. Blood for Blood (Faoladh)
7. Glaubenskraft
8. Call of the Wild
9. Sermon of Swords
10. Undress to Confess
11. Reverent of Rats

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