The Breathing Process
« Labyrinthian »
Format : Album
Genre : Blackened deathcore / Symphonic deathcore
Pays : États-Unis
Label : Unique Leader Records
Sortie : 08.10.21
Note : 4,5/5
The Breathing Process est un groupe de deathcore symphonique, et je sais ce que vous allez dire : « encore du deathcore ! ». Et oui en effet encore ça ! Mais pour conclure l’année 2021 avec la dernière sortie deathcore (que j’attendais bien évidemment), il fallait finir en beauté. Du coup, 4ème album pour les américains de The Breathing Process. En 2018, ils avaient fait un retour fracassant avec « Samsara », après 8 longues années sans nouvelle. Cette fois-ci pas besoin d’attendre 8 ans, ils reviennent cette année avec « Labyrinthian » et signent avec le label qui continue à grandir et à signer les grosses pointures du metal extrême : Unique Leader Records. « Labyrinthian » n’est pas l’album typique pour les fans de deathcore. Les américains ont cette fois-ci mis les petits plats dans les grands, afin de proposer un album aux ambitions démesurées. Et en ce qui me concerne, le pari est réussi et de loin ! The Breathing Process arrive à mélanger le symphonique, le black metal et le deathcore de manière ultra efficace. L’ouverture de l’album « Terminal » est là pour le prouver : grosse guitare, batterie très technique, claviers qui ajoutent une dimension symphonique, une grosse (grasse) voix et la petite surprise quand le refrain arrive, le petit côté mélodique teinté black metal qui surprend et pourtant qui est amené de manière naturelle et très intelligente. Je suis déjà conquis seulement avec le premier morceau. « Shadow Self » et « Wilt » respectivement chanson n°2 et n°3 sur la tracklist, font parties des single dévoilés par le groupe, et même si elles sont de très bonne facture, elles sont celles qui auront le moins de « poids » sur cet album ; et je les remercie car toute la magie et les surprises de l’album n’ont pas été dévoilées. « A Savage Plea » se lance et le groupe monte en intensité, en technicité et en lourdeur (ce break monstrueux) et le final est absolument épique. La chanson éponyme se lance et là : grosse surprise, est-ce le même groupe que j’écoute ? Car la chanson montre un côté bien plus mélodique et aérien. Ça ressemble beaucoup à du post-black metal façon « Harakiri for the Sky », et c’est vraiment le tour de force de cet album. Cette chanson prend vraiment aux tripes, et passer de « A Savage Plea » qui est l’une des plus lourde à « Labyrinthian » qui est la plus mélodique : fallait oser ! Et c’est là, que je vais m’arrêter et vous laisser découvrir le reste par vous même. Le but n’étant pas de vous spoiler tout l’album, mais de vous en donner les grandes lignes pour vous donner envie d’y jeter une oreille. Car pour moi, qui est un grand fan de deathcore, et qui pensais avoir fait le tour du style… j’ai été surpris !
Réussir à faire un mélange de style, sans faire de fausse note est une performance à souligner ! Et croyez-moi, je me suis arrêté sur la chanson éponyme, et pourtant ce n’est pas la meilleure chanson de l’album, alors qu’elle est juste incroyable ! « Labyrinthian » est l’album le plus abouti du groupe et surpasse toute les attentes que j’avais.
Tracklist :
1. Terminal
2. Shadow Self
3. Wilt (feat. David Simonich)
4. A Savage Plea
5. Labyrinthian (feat. Jamie Graham)
6. I Sleep, I Wake
7. Heir to None
8. Shroud
9. Atlas
10. We, The Drowned