Omega Ω Sound Fest: Jour 1

Le Omega Ω Sound Fest créé sur les cendres du Mega Sound Fest, est né de l’alliance en 2019 de CROM Association et de AMC Productions, et constitue le premier festival de rock et de metal en terres angevines. À 5 minutes de Angers, le festival s’est déroulé les vendredi 15 et samedi 16 octobre 2021 au Centre Culturel Jean Carmet (CCJC) à Mûrs-Erigné; il a accueilli une dizaine de groupes qui se sont produits sur scène et plus de 1500 festivaliers par soir, a servi de la bière locale (BrewDog) et reçu divers foodtrucks pour rassasier les estomacs mais a également mis en place des stands de merchandising et séances de dédicaces…

 

EXPOSITION


En marge du festival, la médiathèque du Centre Culturel Jean Carmet adjacente à la salle de concert, propose une exposition nommée « Contraste: plongeon dans les arts sombres » avec des artistes invités comme le photographe Corentin Charbonnier, le peintre Jeff Grimal et Vincent Fouquet de Above Chaos. Cette exposition sera encore accessible au public pendant 3 semaines… Au programme de l’après-midi du samedi 16 octobre, il était possible de faire un blind test, une conférence sur la scène culturelle metal et son environnement social par Corentin Charbonnier, un concert acoustique des locaux Kicked to Heaven ainsi qu’un atelier VR sur des jeux vidéos musicaux.

 

GRAND MASTER KRANG


Vendredi 15 octobre, il est 19h20, la salle se remplie au fur et à mesure et les festivaliers commencent même à être impatients. C’est vrai que, la pause forcée des concerts a été difficile pour tous le monde, artistes comme festivaliers, et ils ont tous impatience de reprendre une bonne dose de décibels en pleine figure. Tant mieux, puisque c’est aux angevins de Grand Master Krang que revient la lourde tâche de démarrer et d’ouvrir la première soirée de cette deuxième édition au Centre Culturel Jean Carmet. Ils offrent un thrash metal crossover inspiré de la pop culture des années 80/90 aux premiers festivaliers présents, et l’énergie et le sourire du chanteur sont communicatifs. On peut dire que la soirée démarre sur les chapeaux de roue: le groupe offre une très bonne mise en bouche, ils ont clairement mit l’ambiance, et la température monte (littéralement) dans la salle.

 

SMASH HIT COMBO


Pas de temps de laisser l’ambiance se refroidir, Smash Hit Combo débarque sur scène… Alors que le groupe avait dû annuler sa venue au Festival 666, en août dernier à cause d’une blessure de leur batteur Brice (difficile de jouer de la batterie avec une main en moins), ils semblent aujourd’hui être plus chauds que la braise. En effet, le groupe enchaîne les morceaux et ne laisse aucune place aux temps morts. Ainsi le duo de chanteurs se répondent sur un mélange de rap et de death, ce qui ne laisse pas le public de glace. Ils terminent leur tour avec « Everybody (Backstreet’s Back) » des Backstreet Boys, en guise de final: peu banal mais hyper nostalgique!

 

SIDILARSEN


On commence à toucher le noyau dur de la première soirée, et comme à l’instar de leur chanson « Retourner La France« , Sidilarsen n’est venu pour faire de la figuration, mais bien pour retourner la salle Jean Carmet. Malgré que ce ne soit pas leur concert de reprise, la bande avait visiblement la rage ce soir là. En effet, ils débutent leur performance sur un mosh pit qui annonce la couleur. Tout au long de la prestation, le groupe vient au contact de leur public réceptif et arrive même, en milieu de prestation, a faire asseoir la salle entière avant que la foule se remette a jumpé sur les ordres du duo de chanteurs. En tout cas, tous les musiciens ont prit un grand plaisir à se produire sur scène, comme l’atteste les nombreux slams que s’est offert le bassiste (moi également, difficile de faire l’apprentie photographe quand on connaît les paroles sur le bout des doigts et qu’on prend autant de plaisir à les chanter en même temps que les artistes). On termine sur « Des Milliards » que le public scande à tue-tête, on se demande quand est-ce qu’il n’aura plus de souffle pour rendre l’antenne. Un final tout en émotions et en partage entre fans et musiciens.

 

BLACK BOMB A


Il est maintenant plus de 22h30, et on retrouve les furieux de Black Bomb A… Tout le monde est prêt pour un tsunami musical! Le groupe nous offre un crossover mêlant la rébellion du punk, l’énergie du hardcore et la puissance du thrash surplombé d’une dualité de chant: l’un très lourd et sombre (Arno), l’autre original à la limite de l’hystérie (Poun). Alors que Hervé (également batteur de Loudblast) martèle les fûts et Snake enchaîne les riffs, Poun (monté sur ressort et dégoulinant de sueur) quand à lui, grippe sur les retours pour offrir ses plus belles grimaces aux photographes et s’offre également des bains de foules ainsi qu’un petit slam en fin de setlist.

 

TAGADA JONES


Ça y est! On y est! On arrive au dernier groupe de la soirée, qui n’est autre que Tagada Jones, tête d’affiche de cette première journée. Pour avoir déjà vu plusieurs fois le groupe en conditions live, on s’attend à une prestation d’une nouvelle envergure, notamment grâce à l’installation de bidons découpés des consonnes du nom du groupe (TaGaDa JoNeS) de chaque côté de la batterie. Les 4 compères entrent en scène et démarrent directement le concert par « À Feu et À Sang« , nouveau titre issu de leur nouvel album du même nom, sorti l’année dernière. La setlist est tout simplement un mélange des titres phares des rennais et des nouveaux morceaux sortis pendant le confinement. Pour être honnête et transparente, le petit dernier né, n’est clairement pas ce que je m’attendais du quartet, mais force est de constater que les morceaux ont plus de gueule et de résonance en live qu’en studio. En affirmant cela, je pense notamment au titre « Le Dernier Baril » qui prend tout son sens particulièrement quand la scène prend des airs à la Rammstein, et sa pyrotechnie qui souligne les temps forts du refrain. Petit bémol pourtant, je regrette ici la présence des Bidons de l’An Fer, présents cependant sur leur performance dans le cadre du Hellfest From Home 2021. En espérant avoir le plaisir de les retrouver lors de leur passage au Hellfest 2022 (le 26 juin, week-end 2). Quoi qu’il en soit, le groupe finit cette première journée de façon époustouflante! On fini nos verres et il est temps de rentrer dormir, avec les oreilles et les yeux rassasiés.

 

En remerciant, C4M0 et Alexandre de M&O Music pour l’opportunité de cette accréditation et à l’ensemble des groupes pour leurs prestations…

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