NorthTale – « Eternal Flame » @Nuclear Blast Records

NorthTale
« Eternal Flame »
Format : Album
Genre : Power metal
Pays : Suède / USA
Label : Nuclear Blast Records
Sortie : 12.11.21
Note : 3.5/5

NorthTale est né de la volonté du guitariste Bill Hudson (UDO DIRKSCHNEIDER), d’enregistrer un album solo. Il s’est entouré de Patrick Johansson (YNGWIE MALMSTEEN) à la batterie, du clavériste Jimmy Pitts, Mikael Planefeldt à la basse et de Christian Eriksson (ex-Twilight Force) au chant. L’alchimie s’est faite, et ce qui devait être un album solo est devenu NorthTale. Après la sortie du premier album « Welcome to Paradise » en 2019, le groupe a remplacé Eriksson par Guilherme Hirose à la suite d’une recherche dans le monde entier. C’est avec ce nouveau chanteur qu’est enregistré « Eternal Flame« , la seconde production du groupe, qui nous intéresse aujourd’hui.

L’ensemble des 11 chansons (« Ivi » la douzième est une outro donc je ne l’inclus pas) est clairement influencé par Helloween. L’album démarre tambours battants avec « Only Human« , dans le plus pur archétype du Power metal, tout en vitesse et mélodies accrocheuses qui vont droit au but. C’est d’ailleurs une des chansons les plus courtes de « Eternal Flame » avec ses 3min41 ! « Wings of Salvation » est peut-être moins « rentre-dedans » mais elle reste efficace grâce à son refrain typique du genre, à la limite du kitsch mais qui reste toujours du bon côté de la limite. Les claviers de Jimmy Pitts sont omniprésents, dès l’intro, en passant par le lancement des soli de guitare, par ailleurs très réussi, jusqu’à la conclusion du titre. Place maintenant aux premiers invités que sont le légendaire Kai Hansen (Helloween, Gamma Ray) et Tim Hansen sur « Future Calls » qui débute par le chant inimitable de Kai, qui amène aussi ses influences dans la composition, notamment Avantasia. 

« The Land of Mystic Rites » porte bien son nom avec son ambiance très tribale et orientale qui est assez clivante. Personnellement je ne suis pas très fan, mais il faut avouer que c’est très bien fait. Le refrain est beaucoup plus « classique » et me plaît beaucoup plus avec une belle montée en intensité. On retourne en terrain connu avec « Midnight Bells », qui renoue avec les influences Helloween-esque, pour un résultat agréable mais qui n’a rien de révolutionnaire. Place au titre éponyme de l’album « Eternal Flame », toujours dans la même approche mais néanmoins très réussi et accrocheur. C’est probablement un des titres que j’apprécie le plus sur le cd. « In The Name of God » apporte une certaine fraîcheur avec son son beaucoup plus lourd (attention on reste dans du Power), mais l’originalité fait du bien et fait office de transition avant de basculer vers a fin de « Eternal Flame ».

« Ride the Storm » est dans la même lignée que « Only Human » sans toutefois décoller. Cela reste un bon titre mais qui ne restera pas gravé dans ma mémoire. « King of Your Illusion » accroche par son intro et sa rythmique lorgnant vers le thrash qui a le mérite d’amener de la variété ! Le titre suivant « Judas Be My Guide » est la plus court de l’album avec ses petites 3:02 et semble calibré pour les radios avec son refrain très catchy et facile à chanter qui reste bien en tête. A noter la présence d’un second invité : Jonas Heidgert (Dragonland) au chant qui n’est pas là pour faire de la figuration. Il répond à Guilherme Hirose sur les couplets et chante en coeur sur les refrains.

Dernier morceau chanté, mais également le plus long avec ses 11:23, voici la pièce finale : « Nature’s Revenge », avec là aussi un invité : Mary Zimmer (Helion Prime). Les premières minutes offrent un Power classique, dans la lignée du reste de l’album, avec ses envolées sur les soli de Bill Hudson. La suite offre une rythmique plus lourde, à l’instar de « In The Name of God », et des parties claviers que ne renieraient pas Dimmu Borgir pour préparer l’arrivée des growls de Mary Zimmer. Ils sont d’ailleurs du plus bel effet, surtout lorsque l’on ne s’y attend pas ! Après une petite phase de transition pour se remettre de nos émotions, on part sur un solo endiablé accompagné à la double pédale par Patrick Johansson. Le rythme ne baisse pas pour la partie finale, qui conclut en apothéose ce titre. L’outro « Ivi » est une instrumentale avec un orchestre classique, très sympathique à écouter pour se détendre.

NorthTale nous offre un second album réussi avec « Eternal Flame », même s’il ne révolutionnera pas le genre. Si vous cherchez un bon album de Power metal sans vouloir être dépaysé, foncez, c’est fait pour vous ! Je pourrais vous résumer ça simplement par « point fort : pas de point faible ; point faible : pas de point fort », mais cela n’empêche nullement d’apprécier l’écoute complète cet album.

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