Hellfest Part I – Dimanche 19

Après plusieurs années de pause et de frustration, les festivaliers étaient tous hyper impatients de refouler l’herbe clissonnaise, pour deux week-ends exceptionnels! Entre canicule et déluge, revivez quelques uns de ces concerts…

Dimanche

Que ça fait du bien un temps plus frais ! Mais elle est venue avec des grosses averses, qui ont commencé à ma sortie de la douche… Résultat j’ai choppé la crève et je suis pas en grande forme, ce qui a limité un peu mon nombre de concerts, même si il reste plus élevé que les autres jours du week-end.

 

TEMPT – Mainstage 2 : 11h40 12h10

Jordy : On commence doucement avec du glam, mais cette fois-ci sans long discours et rien de tendancieux, juste de la musique. Et pour ça les jeunes New Yorkais de Tempt sont très bons ! Pour leur premier passage en France, les mecs s’éclatent. Mention spéciale au bassiste Chris Gooden qui a une classe et une élégance rare. Les compositions sont très bonnes et le groupe reçoit un bon accueil. Ils ont pensé à tout avec la présence d’un QR code en arrière plan avec tous les réseaux sociaux pour suivre le groupe !

SORTILEGE  – Mainstage 2 : 12h50 13h30

Jordy : Je ne connais pas le groupe, mais j’ai entendu qu’ils se sont reformés pour le Hellfest et font dans le heavy. J’ai donc tenté, et j’ai été assez déçu, on est plus proche du hard que du heavy et je n’ai pas réussi à accrocher.

LACUNA COIL  – Mainstage 1 : 13h35 14h15

Jordy : Enfin l’anomalie a été corrigée et les italiens de Lacuna Coil sont présents au Hellfest ! Le concert est axé sur le superbe album “Black Anima”, beaucoup plus sombre et aux relents metalcore. Côté sombre visible aux corpsepaints des musiciens du groupes. La voix de Cristina est toujours aussi juste, tandis qu’Andrea est lui beaucoup plus à l’aise sur les parties plus agressives. Lorsque « Heaven’s a Lie” retentit, on se rend compte de l’évolution du groupe qui va de plus en plus vers une musique lourde et agressive, à l’inverse de la majorité des groupes. Le succès est d’ailleurs au rendez-vous avec une belle affluence en ce début d’après-midi. Le résultat est que j’ai passé un bon moment, comme la plupart des personnes présentes.

JINJER  – Mainstage 1 : 16h45 17h30

Jordy : Bon, je me suis laissé emporter par la masse et je suis retourné m’asseoir à mon endroit favori pour voir le groupe hype du moment. Je ne suis pas un grand fan de Jinjer, leur musique m’ennuie, je préfère largement Spiritbox qui passe lors du second week-end. Autant dire que le concert ne m’a pas réconcilié, en étant posté très loin et avec les écrans géants des Mainstages qui ne filment pas le groupe, je me suis ennuyé ferme.

 

Lilian : J’ai rarement vu autant de monde se placer devant la mainstage à l’avance pour un concert que pour ce live de Jinjer. La foule vient sûrement montrer son soutien au groupe qui a été autorisé à quitter son pays pour promouvoir la culture ukrainienne. En effet, c’est dans un contexte politique compliqué que la pépite ukrainienne vient ici jouer pour la première fois devant le public du Hellfest (prestation lors du Hellfest From Home). Dans le public, nous pouvons voir de nombreux drapeaux jaune et bleu. Et Jinjer déroule son show, écrasant tout sur son passage sous le regard attentif de Candace Kucsulain (Wall of Jericho) et Ra Diaz (Korn). Jinjer nous propose un set parfois lourd, parfois rempli de légèreté où le temps semble suspendu. Bref, Jinjer met tout le monde d’accord (ou presque) sur leur ascension. À noter, un problème technique empêchant la retransmission du live sur les écrans géants décevant la foule compacte qui se trouve à distance de la scène.

MAXIMUM THE HORMONE – Mainstage 1 : 18h30 19h20
Lilian : Vous vous demandez surement quel concert pourrait être considéré comme LE concert à ne pas louper de ce Hellfest ? Eh bien je crois Maximum the Hormone sont de sérieux candidats au titre. Un concert dans lequel les japonais ont tout simplement retourné la mainstage… Un show déjanté, une énergie folle, un Kamé Hamé Ha géant… Bref un très très bon moment devant ce groupe qui se fait plutôt rare en France et en Europe.
DEVIN TOWNSEND – Altar : 21h35 22h35 Lilian : Je vous parlais juste avant de candidats au titre de meilleur concert du weekend, eh bien on enchaîne avec un autre sérieux concurrent. Le canadien que nous avions retrouvé en stream live (Stream Report: Devin Townsend – Ocean Machine – RiskTheDeath) semble bien content de se retrouver devant son public. On retrouve un Devin tout sourire, avec une bonne énergie, passant son temps à remercier son public d’être présent si nombreux à en croire les nombreux « thank you » que nous pouvons lire sur ses lèvres. Malheureusement le concert aurait pu être parfait si le son avait été de meilleure qualité.

JUDAS PRIEST  – Mainstage 2 : 21h50 23h10

Jordy : Le groupe avec la 154976513 dernière chance ! Je suis déçu quasiment à chaque fois mais j’y retourne pour voir « Painkiller » ! Hormis les titres connus, je ne suis pas un grand fan du groupe. Le concert tient la route, Rob Halford est relativement en voix, par contre physiquement il fait de la peine : à partir du milieu du show il est obligé de se tenir à la moindre prise sur scène. « Painkiller » est toujours aussi impressionnante à entendre, et je ne m’explique pas comment il arrive à chanter plié en deux, ça reste un mystère pour moi ! J’ai entendu une de mes chansons préférées, je suis content mais je n’ai pas d’autre souvenir marquant du concert.

GOJIRA  – Mainstage 1 : 23h15 0h45

Jordy : Les rois du metal français sont de retour en tête d’affiche de ce premier week-end pour nous en mettre plein la tronche. Et c’est exactement ce qu’ils vont faire avec un show aux petits oignons (même si les morceaux tribaux du dernier album font retomber un peu l’ambiance). Les lights sont superbes, le son comme toujours propre, le public répond présent même très loin (et oui, toujours malade, donc je suis resté planqué au fond !). Petite déception, la setlist est quasiment similaire à ce que le groupe fait depuis quelques années et l’album “The Way Of All Flesh” a totalement disparu à mon grand regret.

J’ai eu la chance d’être prévenu par une bénévole du festival que le feu d’artifice allait être tiré, je suis resté en position pour en profiter. Calé sur la musique, le bouquet final au son de “Davidian” de Machine Head et du fameux “Let Freedom Ring With A Shotgun Blast”. Très joli mais pas aussi impressionnant à mon goût que celui du 10ème anniversaire. Mon impression est peut-être dûe au fait que je voyais pas bien la pyrotechnie basse à cause des arbres.

SICK OF IT ALL – Warzone : 00h50 2h00
Lilian : Et pour clôturer ce festival, comme il se doit, direction la Warzone pour le set de Sick Of It All. 1er concert en Warzone, dernier concert en Warzone, la boucle est bouclée. Le groupe de Hardcore américain, emmené par les frère Koller (Lou au chant et Pete à la guitare) sont des habitués du festival et nous les retrouvons toujours avec un grand plaisir. Dès les premières notes du concert, le public est déjà à font avec le fameux « Death Or Jail ». Et l’énergie de Pete et du reste du groupe est communicative puisque l’ambiance ne redescendra pas une seule seconde alors que nous sommes là au dernier concert de ce 1er weekend. Bref, les américains n’ont pas prit une ride malgré environ 30 ans de carrière. Vivement la prochaine prestation du groupe mais également le second weekend.

RUNNING WILD  – Mainstage 2 : 0h50 2h00

Jordy : Dernier groupe de ce premier week-end, les très rares et peu connus “inventeur” du Pirate metal, les allemands de Running Wild. La Mainstage 2 est très vide, et je m’attendais à mieux, j’ai trouvé le show très plat, même l’immense “Riding the Storm” ne m’a pas plus emballé que ça. La maladie + le froid + la fatigue ont eu raison de moi et je ferme la boutique avant la fin du concert.

Bilan de ce premier week-end, très dur entre la chaleur et la maladie qui m’ont fait rater beaucoup de concerts par rapport à ce que je voulais voir. Mais dans l’ensemble, j’ai apprécié la grande majorité des concerts auxquels j’ai assisté, notamment Ghost qui est probablement dans mon top-5 all-time Hellfest (depuis 2008). Dans les détails, la pelouse est encore présente au niveau des Mainstages et sera d’une grande utilité quelques jours plus tard, les décos sont toujours aussi belles : le nouveau décor du Kingdom of Muscadet et surtout la superbe statue de Lemmy. Les stands de bouffe sont globalement très bons, même si cher (mais je préfère ça que de la daube, ou les stands moins cher avec des portions ridicules : coucou le fumoir sur le Metal Corner). J’essaye de me reposer (échec total) et de faire plus de concerts au second week-end (se sera compliqué aussi).

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