Après plusieurs années de pause et de frustration, les festivaliers étaient tous hyper impatients de refouler l’herbe clissonnaise, pour deux week-ends exceptionnels! Entre canicule et déluge, revivez quelques uns de ces concerts…
Dimanche
Jordy : On y est ! C’est le grand jour, Spiritbox joue sur la Mainstage (“Hey, what did you expect?”) ! Première info, les t-shirts “Finisher” sont disponibles, donc je me dépêche d’être à l’ouverture pour foncer au merch. Une fois cette bonne chose faite, je vais me préparer pour Spiritbox et voir le bazar que met le Snakepit de Metallica. Avec la scène surélevée, si on est à la barrière “classique” (donc pas celle qui entoure le Snakepit), on ne voit quasiment rien de la scène…
Jordy : C’est quasiment le groupe que j’attends le plus du dimanche, le phénomène Spiritbox emmené par la chanteuse Courtney LaPlante, avec son album “Eternal Blue” chroniqué par mes soins (A lire ici). Une fois Molybaron terminé, les techniciens font les dernières balances, et là c’est le drame ! Un des amplis claque et grésille de façon assez aléatoire. Résultat, le set commence avec 5 bonnes minutes de retard, avec une Courtney LaPlante (chant) qui tire une tronche de 5m de long. On la sent (très) agacée, ce qui se comprend, mais qui va nuire à la communication du groupe (2 phrases grand maximum). Niveau performance individuelle, tout le monde est très bon, Courtney assure ses parties de chant comme en studio. Le plus à l’aise reste Josh Gilbert (ex-As I Lay Dying, à la basse), nouvellement arrivé mais qui donne l’impression d’être dans le groupe depuis des années. Le groupe joue son set complet malgré les 5 minutes de retard (et là aussi ça se comprend), mais sans jouer ‘Rule Of Nine” que j’adore, tristesse infinie. Les canadiens repartent comme ils sont arrivés, boudeurs et sans remerciements malgré le nombre de personnes assez important venu les voir.
Jordy : Comme à chaque fois que je les vois, les latino-américains jouent quasiment exclusivement des morceaux de leurs premiers albums. Ça donne une idée de ce qu’ils pensent eux-même de leurs dernières productions… Les classiques font toujours leur effet, mais sans rien d’exceptionnel.
C’est l’heure du petit film récapitulatif et de la révélation du design (très joli) du logo pour l’an prochain. Mais surtout, c’est l’heure du feu d’artifice ! Je le trouve plus impressionnant que celui du week-end dernier, et il se conclut sur “For Those About To Rock (We Salute You)”. Certains y ont vu un indice pour AC/DC, j’y vois juste un symbole au vu des paroles. Et maintenant, la vraie galère… Sortir du site. Je n’ai jamais connu ça, le feu d’artifice a fini vers 1h35, je suis arrivé à la guitare à 2h10 ! D’ailleurs comme pas mal de personnes l’ont vu, un météore est entré dans l‘atmosphère sur la route vers le parking, et s’est dispersé en plusieurs morceaux donnant un spectacle magnifique. Ça a duré environ une à deux minutes, donc bien plus longtemps qu’une étoile filante “classique”. Une fois arrivé à la voiture (2h35), il a fallu plus d’UNE HEURE pour sortir du parking, dont 45min sans bouger une seule roue. Je soupçonne des contrôles de police au rond-point du Super U, qui m’ont fait rentrer à la maison à 6h du matin !
Bilan rapide de ces 2 week-ends : intense mais à ne pas répéter. Peu de soucis techniques et de très bons concerts dans l’ensemble même si je suis un peu déçu d’en avoir vu moins que ce que je voulais. En tout cas cette édition n’a pas été surnommée “l’édition du siècle” pour rien au vu des conditions climatiques, on a tout eu à part la neige ! A l’année prochaine !