Hellfest Part II – Dimanche 26

Après plusieurs années de pause et de frustration, les festivaliers étaient tous hyper impatients de refouler l’herbe clissonnaise, pour deux week-ends exceptionnels! Entre canicule et déluge, revivez quelques uns de ces concerts…

Dimanche

Jordy : On y est ! C’est le grand jour, Spiritbox joue sur la Mainstage (“Hey, what did you expect?”) ! Première info, les t-shirts “Finisher” sont disponibles, donc je me dépêche d’être à l’ouverture pour foncer au merch. Une fois cette bonne chose faite, je vais me préparer pour Spiritbox et voir le bazar que met le Snakepit de Metallica. Avec la scène surélevée, si on est à la barrière “classique” (donc pas celle qui entoure le Snakepit), on ne voit quasiment rien de la scène…

MOLYBARON – Mainstage 2 : 10h30 11h00
Jordy : Je ne vous donnerai pas une analyse détaillée, j’ai profité du concert en attendant Spiritbox. J’ai apprécié le côté direct des compositions du groupe avec une bonne énergie pour réveiller dès le matin.
SPIRITBOX – Mainstage 1 : 11h05 11h35

Jordy : C’est quasiment le groupe que j’attends le plus du dimanche, le phénomène Spiritbox emmené par la chanteuse Courtney LaPlante, avec son album “Eternal Blue” chroniqué par mes soins (A lire ici). Une fois Molybaron terminé, les techniciens font les dernières balances, et là c’est le drame ! Un des amplis claque et grésille de façon assez aléatoire. Résultat, le set commence avec 5 bonnes minutes de retard, avec une Courtney LaPlante (chant) qui tire une tronche de 5m de long. On la sent (très) agacée, ce qui se comprend, mais qui va nuire à la communication du groupe (2 phrases grand maximum). Niveau performance individuelle, tout le monde est très bon, Courtney assure ses parties de chant comme en studio. Le plus à l’aise reste Josh Gilbert (ex-As I Lay Dying, à la basse), nouvellement arrivé mais qui donne l’impression d’être dans le groupe depuis des années. Le groupe joue son set complet malgré les 5 minutes de retard (et là aussi ça se comprend), mais sans jouer ‘Rule Of Nine” que j’adore, tristesse infinie. Les canadiens repartent comme ils sont arrivés, boudeurs et sans remerciements malgré le nombre de personnes assez important venu les voir.

ILL NIÑO – Mainstage 2 : 14h10 14h50

Jordy : Comme à chaque fois que je les vois, les latino-américains jouent quasiment exclusivement des morceaux de leurs premiers albums. Ça donne une idée de ce qu’ils pensent eux-même de leurs dernières productions… Les classiques font toujours leur effet, mais sans rien d’exceptionnel.

BULLET FOR MY VALENTINE – Mainstage 2 : 17h25 18h25
Jordy : Après avoir profité des 2h de pause après Ill Nino pour replier et ramener tout le bazar au parking Est. J’arrive un peu claqué pour le concert, que j’attendais pourtant beaucoup après avoir communiqué le dernier album que j’ai adoré (c’est cadeau). J’ai voulu avancer pour me placer correctement, mais impossible tant la foule est dense ! J’ai donc fait l’erreur de me poser dans l’herbe, et j’ai malheureusement comaté lamentablement dans l’herbe, bercé par le metalcore de BFMV. Le concert à l’air bon mais je n’ai pas plus de détails à fournir.
BRING ME THE HORIZON – Mainstage 2 : 19h35 20h35
Jordy : La bande d’Oli Sykes débarque pour leur show basé sur l’album “Post Human : Survival Horror” dont j’ai déjà parlé et été enthousiasmé (ici). D’entrée de jeu, je constate le charisme toujours aussi impressionnant de bonhomme sur scène, mais surtout la présence de nombreux chants saturés qui font bien plaisir. Les nouveaux morceaux sont superbes en live : “Teardrops”, “Kingslayer”, “Dear Diary”. L’ambiance est folle et le groupe en profite pour en redemander à chaque occasion, c’est un triomphe qui ouvre une soirée de légende !
SABATON – Mainstage 2 : 21h45 23h00
Jordy : Les héros de 2019 sont de retour, et ils ne sont pas là pour enfiler des perles ! La scène est superbe, façon Première Guerre Mondiale (le thème du dernier album, chroniqué ici). Le son et les lights suivent le niveau, on voit bien que le groupe est une vraie tête d’affiche. Leur évolution depuis la première fois que je les ai vu au Hellfest en 2010 est impressionnante. Depuis le remplacement de Manowar, le groupe jouit d’une côte assez impressionnante. Je suis d’ailleurs étonné de réussir à m’avancer à la limite de la partie bétonnée, mais surtout sur une butte de copeaux qui permet de surplomber tout le public. J’ai l’impression de faire 1m90 pour la première fois de ma vie et c’est vachement cool ! La vue est tellement bonne que je ne bougerai pas pour Metallica, puisque je vois bien la scène même si elle est un peu loin, je suis sur de voir sans être gêné. Parce qu’en plus, il n’y a pas grand monde là où je me suis placé, je ne l’explique toujours pas ! Pour revenir à Sabaton, le groupe déballe tous les classiques dans une ambiance de folie. Ils ajoutent un petit discours pour rappeler l’histoire de 2019, sans nommer Manowar, mais qui aura le droit à sa bordée de sifflets (bien mérité), et une ovation pour les suédois que l’on sent très touché. Les autres petits intermèdes, avec des discours assez convenus (“meilleur festival”, “meilleur public”, etc…) mais que l’on sent très sincère. A tel point que l’on voit l’émotion dans les regards, voire même des yeux embués pour Joakim Broden (chant). Un des grands moments du festival, que je mets juste derrière le concert de Ghost.
METALLICA – Mainstage 1 : 23h05 1h00
Jordy : Et maintenant, le bouquet final, les écrans géants montrent l’affiche de Metallica. “Ecstasy Of Gold” retentit avec l’extrait du film, la tension monte, et le groupe fait son apparition en jouant “Whiplash”. Comme toujours le son est superbe, je ne peux pas profiter de l’ensemble des écrans derrière la scène étant donné que je suis sur le côté, mais ce que je vois est déjà très beau. Cela ne me gène pas trop puisque le groupe passe la majorité de son temps sur le Snakepit. La setlist est énorme, avec notamment “Harvester Of Sorrow”. On notera la petite touche de second degré de James pour annoncer “Dirty Window” de “St. Anger” sur la qualité relative de l’album. Je n’ai jamais vu Lars autant utiliser sa double pédale ! A la longue, la précision en perd un coup mais je préfère ça que pas du tout. J’ai encore le funeste souvenir du Stade De France ou il ne mettait que DEUX coups sur “One” au lieu des six ! Au moins cette fois les six y étaient mais on sentait la difficulté sur la fin ! Kirk n’a pas planté “Nothing Else Matter”, bref un très bon show, mais de ce que je voyais, le public paraissait assez mou. De mon côté ça chantait, mais sans plus. Le concert se termine sur “Master Of Puppets” et un petit feu d’artifice dont James ne manque pas une miette en allant au bout du Snakepit pour être sûr de le voir. Puis le groupe serre de main et balance des seaux de médiators pour les premiers rangs. On ne peut pas dire qu’ils ne sont pas généreux avec les fans !

C’est l’heure du petit film récapitulatif et de la révélation du design (très joli) du logo pour l’an prochain. Mais surtout, c’est l’heure du feu d’artifice ! Je le trouve plus impressionnant que celui du week-end dernier, et il se conclut sur “For Those About To Rock (We Salute You)”. Certains y ont vu un indice pour AC/DC, j’y vois juste un symbole au vu des paroles. Et maintenant, la vraie galère… Sortir du site. Je n’ai jamais connu ça, le feu d’artifice a fini vers 1h35, je suis arrivé à la guitare à 2h10 ! D’ailleurs comme pas mal de personnes l’ont vu, un météore est entré dans l‘atmosphère sur la route vers le parking, et s’est dispersé en plusieurs morceaux donnant un spectacle magnifique. Ça a duré environ une à deux minutes, donc bien plus longtemps qu’une étoile filante “classique”. Une fois arrivé à la voiture (2h35), il a fallu plus d’UNE HEURE pour sortir du parking, dont 45min sans bouger une seule roue. Je soupçonne des contrôles de police au rond-point du Super U, qui m’ont fait rentrer à la maison à 6h du matin !

Bilan rapide de ces 2 week-ends : intense mais à ne pas répéter. Peu de soucis techniques et de très bons concerts dans l’ensemble même si je suis un peu déçu d’en avoir vu moins que ce que je voulais. En tout cas cette édition n’a pas été surnommée “l’édition du siècle” pour rien au vu des conditions climatiques, on a tout eu à part la neige ! A l’année prochaine !

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