In Flames
« Foregone »
Format : Album
Genre : Death metal
Pays : Suède
Label : Nuclear Blast Records
Date : 10.02.23
Note : 3,5/5
La découverte d’un nouveau In Flames est toujours signe de surprises surtout depuis « Siren Charms » sorti en 2014. Le groupe avait laissé de côté leur « mélodique death » pour un côté plus… plus… allez je vais le dire… mainstream. Et pour être honnête, le dernier album que j’ai écouté en entier du groupe c’était « Sounds of a Playground Fading » (2011) et qui était loin d’être dingue.
Donc nous voici maintenant, enfin me voici maintenant, prêt à vous livrer mon ressenti sur ce 14ème album (ils sont quand même prolifiques, il ne faut pas le nier) en quasiment 30 ans de carrière. L’album s’ouvre sur « The Beginning of all Things That Will End », une chanson assez représentative de son titre, une introduction tout en acoustique qui présage le début de la fin et surtout une promesse de choses plus rentre dedans. Et oui mesdames et messieurs, les suédois sont de retour pour vous jouer un mauvais tour (vous avez la référence ?). En fait le mauvais tour n’est pas si mauvais, ce deuxième titre « State of Slow Decay », qui est accessoirement le premier single dévoilé, et c’est ce même single qui m’a vraiment donné envie de découvrir ce nouvel album. « State of Slow Decay » est du pur old school mais modernisé. Pas de remplissage avec des couches de synthé ou autre chose, c’est du pur metal mad’In Flames et ça fait extrêmement plaisir à entendre. La production et le mixage sont extrêmement bien soignés, rien n’est surdosé, tous les instruments sont à leur place. Ça fait beaucoup de choses à dire pour une deuxième chanson. Ensuite nous enchaînons avec « Meet Your Maker » et là c’est le drame… Non ce n’est pas vrai, et là, c’est la claque ! « Meet Your Maker » est certainement la meilleure chanson du groupe depuis ces 15 dernières années. Le riff d’ouverture est colossal, le growl d’Anders Friden est magique et la double pédale du batteur est orgasmique : la chanson est structurée de manière conventionnelle mais ça fait tellement plaisir à écouter. J’en ai presque une petite larmichette. Maintenant la question à se poser est : est-ce que l’album va continuer dans cette même lignée ou va-t-il dériver ? Sans faire du track by track jusqu’à sa conclusion, mon avis sur cet album est plus que positif. Des chansons telles que « Foregone Part 1 », « The Great Deveiver », « A Dialogue in B Flat Minor » vous rappellerons le groupe dans leurs meilleurs jours, du mélo death presque à l’ancienne. Et d’autres pistes telles que « Bleeding Out », « Pure Light of Mind », « Cynosure » seront beaucoup plus dans la veine des derniers albums du combo. Elles ne seront pas mauvaises en soit, mais un peu trop faciles à mon goût. Par contre petite déception avec « End of Transmission », je m’attendais à une conclusion bien plus marquante, mais on a droit à une dernière virée très classique.
« Foregone » ne révolutionne pas le monde du metal ça c’est sûr, et sera loin d’être nommé album de l’année, mais il faut avouer que les suédois reviennent de loin. Il y a quelques pépites qui valent le détour, des bonnes choses et de moins bonnes. Pour ma part, c’est un album qui a un sacré potentiel sur scène, des riffs qui feront sauter un paquet de metalleux et des refrains qui feront chanter un paquet d’autres. J’espère que le prochain suivra cette même ligne directive.
Tracklist :
1. The Beginning Of All Things That Will End
2. State Of Slow Decay
3. Meet Your Maker
4. Bleeding Out
5. Foregone Pt. 1
6. Foregone Pt. 2
7. Pure Light Of Mind
8. The Great Deceiver
9. In The Dark
10. A Dialogue In B Flat Minor
11. Cynosure
12. End The Transmission
13. Become One (Bonus Track)