Enfin ! 1 an après « l’édition du siècle », toute l’équipe est de retour sur Clisson pour vous faire revivre le grand moment de l’année chez la plupart des metalleux : le Hellfest ! Cette année la grande messe s’est découlée du 15 au 18 juin, avec plus de 240 000 festivaliers au compteur. Revivez les grands concerts de cette édition…
Mercredi
2h20 de route m’amène avec Madame et Quentin au parking Est (celui sans navettes) vers 16h. J’ai appris en cours de route que la pose bracelet et le camping ont finalement été ouverts plus tôt ; mais des amis nous ont gardés de la place au camping White et le gros de la foule doit déjà avoir son bracelet : il y aura probablement moins d’attente pour rentrer sur le camping ! Je tiens aussi à faire de la pub pour le meilleur investissement du monde : le chariot Décathlon (ou Amazon) pour transporter tout le bazar. Quel confort et quel gain de temps ! Une fois arrivés à l’entrée du festival, il n’y a aucune attente et le bracelet est directement récupéré. Je vous épargne l’installation et la fin de la journée pour arriver aux choses sérieuses.
Jeudi
Une petite nuit plus tard, nous voilà au premier « vrai » jour du festival. Pour s’occuper en attendant l’ouverture des portes, je pars avec la bande manger et me promener dans Clisson. Lorsque l’on est arrivé au Hellcity, c’était l’heure : nous avons donc décidé de rentrer sur le site, acheter les t-shirts au Sanctuary. 20 petites minutes d’attente plus tard, on découvre le superbe crâne argenté et surtout l’énorme file d’attente pour le merch ! L’achat des t-shirts? Ça sera pour un autre jour, direction le casier et retour à la Cathédrale. 1h20 pour rentrer sur le site : résultat Aephanemer loupé et la plus grande partie de I Prevail… Maigre consolation, nous avons croisé Nergal (quel charisme !) et le reste des membres de Behemoth en route vers leur séance de dédicace sur le Hellcity Square.
CODE ORANGE – Mainstage 2 : 16h30 – 17h10
I PREVAIL – Mainstage 1 : 18h00 – 18h40
IN FLAMES – Mainstage 2 : 19h40 – 20h30
Premier concert entier du festival, ça démarre enfin ! Je n’ai pas de grosses attentes avec les suédois, notamment près avoir vu des lives où le chant d’Anders Friden, que se soit clair ou growl, laisse à désirer. Bonne surprise : dès les premiers titres, le chant est bon, l’énergie du groupe suit et je passe un bon moment même sur les morceaux que je connais beaucoup moins. La setlist alterne les nouveaux morceaux bien death mélo et les classiques dont : « Only for the Weak« , « Cloud Connected« , « I Am Above » entre autres. Les cinquante minutes défilent et je ressors heureux d’être venu. (Jordy)
Ahhh! L’un des groupes que j’attendais le plus de cette première journée aux enfers. En effet, le dernier album des suédois tourne en boucle à la maison depuis sa sortie, et il était donc impossible pour moi de rater leur prestation et les voir défendre cette nouvelle offrande. Le set commence sur les chapeaux de roues avec le titre “The Great Deceiver”, mais passe très vite à des albums plus anciens… Mes espoirs d’entendre une majorité des nouveaux morceaux s’envolent, mais je reste très contente d’avoir pu chanter à tue-tête ma chanson préférée du groupe “I Am Above”, en fin de show. Néanmoins, la setlist était parfaite pour les fans de la première heure, car les musiciens ont pu interprété au moins une chanson de 9 de leurs albums (sur les 11 titres que comprenait leur passage). Rétrospective réussie! (Justine)
HOLLYWOOD VAMPIRES – Mainstage 1 : 20h35 – 21h45
L’objectif principal était de voir si Johnny Depp était plus ou moins « fatigué » qu’à son passage en 2019 : le résultat est assez équivalent ! Au niveau du groupe dans son entièreté, Joe Perry assure et a tenu le groupe, Alice Cooper semblait être au bout du rouleau et avait donc très peu de voix et d’énergie. Quant à Johnny, il joue un accord toutes les 2 minutes et son chant est assez catastrophique. Je n’avais pas beaucoup d’intérêt au départ et le côté très mollasson ont eu raison de moi, je reste seulement 3-4 morceaux et je pars manger, car il y a des priorités dans la vie ! (Jordy)
La dernière prestation du supergroupe, composé des légendes du rock Alice Cooper, Joe Perry (Aerosmith), et Johnny Depp, remonte à 2018. Mais concernant l’actualité du groupe et surtout celle de Johnny avant le festival, la question était: “sera-t-il présent pour sa prestation au Hellfest?”. Je ne vais pas vous cacher qu’on devait être nombreux à serrer les fesses au moment de l’apparition des musiciens (d’autant plus qu’il est arrivé le dernier sur scène). La troupe nous a plongé dans une ambiance rock’n’roll grâce à leurs compositions mais surtout leurs reprises de morceaux connus tels que “School’s Out”, “Walk This Way” ou encore “Baba O’Riley”. L’interaction entre les membres était presque palpable, et témoigne de leur complicité ainsi que de leur passion commune pour la musique. Johnny Depp a prouvé qu’il n’était pas seulement un acteur talentueux, mais également un bon musicien, et nous a également poussé la chansonnette sur une reprise de “Heroes” de David Bowie. (Justine)
ARCHITECTS – Mainstage 2 : 21h50 – 22h50
Je me place sur les dalles en béton proche de la scène pour Architects, tout en sachant qu’il y a assez peu de chance que je reste tout le concert. Je n’aime pas du tout les 2 derniers albums et ayant vu les anglais en première partie de Metallica le mois dernier ne jouer qu’une chanson n’en faisant pas partie, je suis assez pessimiste. Le concert s’ouvre avec « Nihilist » pour me laisser un espoir, mais qui sera douché très rapidement. Le reste des titres seront tirés des deux derniers opus du groupe. Les compos sont majoritairement bonnes mais à chaque fois le titre est coupé par un passage en chant clair qui n’apporte rien, et n’est pas forcément très juste. Pour être objectif, mon avis n’est toutefois pas partagé par l’immense foule qui s’est pressée devant la Mainstage 2 dans une superbe ambiance avec de nombreux pits. Je quitte le show au milieu du set, puisqu’il sera évident qu’aucun titre du monumental « Lost Forever // Lost Together » ne sera joué. Bref, je me suis senti comme un vieux con répétant : « c’était mieux avant » ou tout simplement un boomer ! (Jordy)
La dernière fois que les britanniques étaient venus en terres clissonnaises, c’était en 2019 après l’immense prestation de KISS, et malheureusement pour le groupe, il n’y avait pas vraiment foule. Aujourd’hui, ils reviennent avec une heure de passage peut-être plus propice? Le fait qu’ils soient passés en première partie de Metallica le mois dernier, a-t-il permis au groupe de monter en popularité? Le concert était assez bon, mais il est vrai que la setlist n’a pas forcément convaincu les fans de la première heure : en effet, puisque presque la totalité des morceaux joués ce soir-là, sont issus des deux derniers albums du groupe. (Justine)
PARKWAY DRIVE – Mainstage 2 : 01h00 – 02h10
La foule se masse pour le groupe le plus attendu de la soirée. Le dernier passage des australiens avait été unanimement reconnu comme le meilleur concert du festival, et j’ai hâte de voir si se sera encore le cas malgré un dernier album que je n’ai pas plus apprécié que ça (ici !). Dès les premières notes, le doute est levé, le concert va être dantesque ! Le pit s’étend bien au-delà des dalles bétonnées et est mené par un Winston McCall impérial en maître de cérémonie dans sa tenue blanche qui ressort parfaitement dans les lumières de la nuit. Les slammeurs s’enchaînent au plus grand malheur de mes cervicales et les mouvements de foule sont constants. Petit bémol toutefois sur les musiciens du groupe qui se retrouvent assez effacés en arrière plan. Les lumières et le son sont parfaits. L’ajout des violonistes apporte un petit côté épique supplémentaire. Le grand moment du show est sans aucun doute le slam de Winston jusqu’au milieu de la fosse pour chanter « Idols & Anchors » entouré d’un immense circle pit. Le concert se finit dans les flammes avec « Crushed » et l’hymne « Wild Eyes » pour mettre tout le monde d’accord et clôturer ce premier jour dans la joie et la bonne humeur ! (Jordy)
La journée se termine avec l’autre groupe que j’attendais le plus de la journée, voire de tout le week-end: Parkway Drive. C’était clairement le meilleur show de tout le festival. Après un premier passage dans le pit photo, j’ai tapé mon meilleur sprint pour traverser la foule amassée pour le groupe, pour rejoindre une nouvelle fois la mainstage 1 et m’offrir un deuxième passage auprès de la scène. Les australiens assurent de très bonnes prestations en concerts en salle, mais ils prennent une toute autre envergure en festival : Winston s’offre un bain de foule sur “Idols and Anchors”, introduction de “Shadow Boxing” avec des violonistes, guitares acoustiques pour “Darker Still” et flammes géantes sur “Crushed”. Une prestation grandiose de A à Z. (Justine)