Hellfest Open Air 2023 – Jour 4

Enfin ! 1 an après « l’édition du siècle », toute l’équipe est de retour sur Clisson pour vous faire revivre le grand moment de l’année chez la plupart des metalleux : le Hellfest ! Cette année la grande messe s’est découlée du 15 au 18 juin, avec plus de 240 000 festivaliers au compteur. Revivez les grands concerts de cette édition…

Dimanche

Jordy : Comme prévu la pluie arrive assez tôt dans la matinée et surtout ça tombe fort ! Heureusement, assez peu de groupes nous intéressaient avant 14h, on espère donc que la pluie se calmera avant !

HOLLYWOOD UNDEAD – Mainstage 1 : 14h20 – 15h05

Jordy : Un moment donné on ne va pas rester caché toute la journée et on prend notre courage à 2 mains et on brave la pluie pour aller voir les américains d’Hollywood Undead. Le groupe oscille dans un neo-metal très teinté rap qui donne une bonne énergie sur scène. Le public est présent sans que le pit déborde (compréhensible au vu du temps), avec d’ailleurs une bonne partie abritée sous les auvents du bar central. La bonne humeur du groupe est communicative et requinque tout le monde pour affronter la boue de plus en plus présente sur le site. 

HALESTORM – Mainstage 2 : 15h10 – 15h55

Jordy : Je reste par curiosité pour voir le groupe de Lzzy Hale dont j’entends beaucoup de bien depuis des années. La frontwoman arrive sur scène en haranguant la foule de sa voix très teintée thrash metal. Le son est un peu fort mais passe avec les bouchons d’oreille. Musicalement Halestorm oscille plutôt entre le hard et le heavy. Je suis un peu déçu, j’espérais une musique un peu plus rapide pour coller à la voix rauque de Lzzy. Je décroche assez vite et me contente d’écouter en fond en discutant avec des amis. Le public présent semble lui plutôt satisfait ce qui reste le principal, mais ce n’était pas pour moi !

HATEBREED – Mainstage 1 : 16h00 – 16h45

Jordy : La pluie s’arrête enfin et j’en profite pour passer voir Hatebreed que je n’ai pas vu depuis des années, en attendant Electric Callboy. La dernière fois que j’ai vu la bande de Jamey Jasta, il était chauve, autant dire que je l’ai même pas reconnu avec sa barbe et ses cheveux ! Le son a trop de basses qui écrasent l’ensemble et donnent un ensemble assez plat. Jamey Jasta a lui aussi pris de l’âge et n’a plus l’énergie d’antan. Le résultat donne un concert de Hardcore sans énergie en pilote automatique et donc un peu ennuyeux : même « I Will Be Heard » ou « Destroy Everything » ne me feront pas lever une oreille. Grosse déception de mon côté.

ELECTRIC CALLBOY – Mainstage 2 : 16h50 – 17h40

Jordy : Probablement le concert le plus attendu du week-end, lorsque l’on voit la foule qui se masse, à cette heure assez peu avancée : digne d’une tête d’affiche sans aucun soucis. La petite vidéo d’introduction donne le ton pour préparer à l’embarquement du « Tekkno Train » des allemands. C’est la folie dès les premières notes avec un flux incessant de slammeurs et un pit monstrueux qui durera tout le concert. La setlist est à peu près la même qu’à leur concert parisien fin avril que j’avais couvert (ici pour les retardataires) mais amputée de quelques morceaux. La grande majorité de l’album « Tekkno » est joué, « Hypa Hypa » également, tenues à l’appui, tout comme les 2 « MC Thunder« . Le groupe prouve à tout le monde qu’il est aussi à l’aise en salle que sur une Mainstage en festival, ils assurent probablement le meilleur concert du week-end avec une prestation parfaite et un public au rendez-vous (il m’a semblé compter 4 circle-pits simultanés sur « We Got The Moves« ). Pour ceux qui en doutent, vous avez le live en replay sur la page YouTube de Arte Concert.

TENACIOUS D – Mainstage 1 : 19h45 – 20h55

Jordy : Allez-y tapez-moi dessus ! Je suis allé voir par curiosité et surtout pour voir Jack Black. La seule chose que je connaissais du groupe était qu’ils jouent sur des guitares acoustiques. Vrai que la dégaine et les mimiques de Jack Black le rendent comique, mais ça ne m’a pas suffit. Je n’aime pas le son de l’acoustique et je n’ai pas le niveau en anglais pour comprendre les paroles et les discours qui devaient être la principale attraction et intérêt du concert. J’ai donc laissé ma place en étant conscient que j’aurai dû réviser avant ! 

PARADISE LOST – Temple : 21h55 – 22h55

Jordy : Je n’ai jamais aimé Pantera et encore moins depuis les derniers « agissements » de Phil Anselmo. C’est tout naturellement que je vais à la Temple pour voir Paradise Lost. Je suis moins assidûment leur carrière depuis quelques albums : je préfère leurs albums gothiques aux albums doom, mais bonne surprise dès le début : se sont d’anciens morceaux, notamment de l’extraordinaire « Draconian Time« , qui sont majoritairement joués. Par contre, gros bémol sur le son qui est extrêmement fort, même avec des bouchons… le plaisir en est donc un peu gâché puisque les guitares sont étouffées par un vrombissement constant, tout comme la voix de Nick Holmes. L’heure avance et il est temps d’aller voir Slipknot.

SLIPKNOT – Mainstage 1 : 22h30 – 00h00

Jordy : dernier concert du festival, la Maisntage 1 est blindée. On a fait le choix collectif de rester du côté des tentes pour être plus proche de la sortie (on se souvient encore des 1h pour sortir du site l’an dernier). Je me retrouve très loin de la scène à majoritairement suivre le concert sur les écrans. Le son est propre et pas trop fort, ça fait plaisir. Corey Taylor se fait beaucoup aider sur les growls et le concert est assez paradoxal : certains morceaux sont accélérés (« The Heretic Anthem« ), mais il y a de longues pauses entre les titres avec des samplers qui n’apportent pas forcément grand chose. À noter le long discours de Corey pour son ami le Clown qui n’est pas présent pour raisons familiales, mais pas un mot sur le départ de Craig Jones et son remplacement ! Quant à l’ambiance, même à la distance où j’étais, lorsque Corey a demandé au public de s’accroupir, tout le monde a suivi jusqu’au bar Kronenbourg entre les 2 tentes : impressionnant ! La setlist est amputée des classiques « Sic » et « Before I Forget« , ce qui fait donc terminer le concert 5-10 bonnes minutes avant la fin de leur temps imparti !

À peine le groupe sorti de scène, la vidéo de présentation du logo et des dates de l’an prochain (du 27 au 30 juin) est lancée, suivie de la date de vente des pass (50% ce mardi 27 juin). Une fois l’annonce faite, c’est parti pour le traditionnel feu d’artifice, qui comme chaque année est superbe. Pour couvrir tout le site, le même feu d’artifice est en fait tiré 3 fois, ce qui donne un résultat grandiose quand on est placé au centre du site ! C’est là-dessus que le festival s’achève et que la dépression post-Hellfest débute ! À l’année prochaine !

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