Spread of Rage 2: 5 questions à Lastbreath

Ils ont tout simplement traverser la Méditerranée, l’Italie et une partie de la France, juste pour venir retourner la scène du Spread of Rage. Lastbreath arrive tout droit de Cagliari en Sardaigne pour présenter son album “Vendetta” pour la première fois en France, et ça bordel, ça s’annonce sportif!

Présentez-vous en quelques mots.
Nous sommes Lastbreath de Cagliari et nous jouons du putain de hardcore. Le groupe a été formé à l’été 2018 par la fusion de membres de divers projets locaux tels que Gold Kids, Riflesso, Stigmatized et Abysso avec l’intention de cracher du punk hardcore fidèle aux codes du genre, avec autant de colère, de sincérité et de “gros son dans ta face” possible : une formule qu’on a appliqué dès le premier EP “Thousand Traitors”, suivi un an plus tard par le split avec nos compatriotes Earthfall. Mais ce n’est qu’avec “Vendetta”, le premier album du groupe, sorti en octobre dernier sous Time To Kill Records, que la violence sonore prend forme dans une lettre ouverte à leur ville et ses clairs-obscurs. Lastbreath est maintenant prêt à emmener son ouragan sonique au-delà des frontières nationales.

Quelles sont vos principales influences?
Nous avons essayé dès le début de ne pas mettre d’œillères sur la composition. De base, on voulait que ça sonne punk-hardcore, et au final, c’est devenue un mélange de toutes nos identités et écoutes individuelles. Nos influences vont de Benny The Butcher à Cro-Mags, de Pain Of Truth à Dismember.

Quel est votre jeu rétro préféré?
Shonobi et Metal Slug

Pourquoi ne doit-on pas manquer votre passage au Festival Spread of Rage?
Parce que c’est notre première fois en Europe et nous avons vraiment la rage. Commencez à préparer vos coudières, vos grenouillères et vos coupe-vent, car nous voulons voir un pit digne d’un combat de rue!

Avez-vous une anecdote de concert ou d’enregistrement à nous raconter?
Pour l’instant, nous n’avons pas d’histoires particulières à raconter, sauf sur la complexité du processus de composition et d’enregistrement de notre premier album complet. En fait, “Vendetta” a pris forme au moment même qui a immédiatement suivi le premier confinement de la pandémie de COVID-19 : une période presque plus difficile que celle qui l’a précédée. En Italie, en effet, chaque mois, les restrictions étaient différentes et pouvaient être plus ou moins dures. De ce fait, nous ne pouvions jamais savoir si nous pourrions nous voir la semaine suivante, tout a changé en un instant et a rendu impossible d’avoir une continuité dans la composition. De plus, notre bassiste Mirko, avait été contraint de travailler dans une autre région italienne loin de chez lui, l’empêchant également de participer à l’enregistrement du disque. Mais nous sommes sûrs que c’est précisément là que réside la force de l’album, du fait qu’il a été né d’une forte urgence communicative et d’un moment de notre vie où la seule catharsis était d’allumer une guitare, un micro, ramasser les baguettes et tout casser.

Merci à Side to Side Production et au groupe Lastbreath pour leurs réponses et leur temps… N’hésitez pas à regarder la vidéo de présentation du groupe sur la page Facebook du festival.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *