Les chèvres allemandes de Milking the Goatmachine, sont de retour pour présenter leur nouvel album « Platte ». Nous avons eu l’occasion de parler de ce nouvel opus avec le chanteur et batteur Goatleeb…
Vous avez créé votre propre style de musique : le goatgrind, avec des éléments issus du death, du grind, du thrash et du crust. Votre but est-il de toucher un très grand nombre de metalleux ? Ou simplement de vous amuser et de faire la musique que vous aimez ?
Il s’agit avant tout de s’amuser avec la musique. Nous ne voulons pas limiter notre créativité. Nos goûts musicaux sont très variés et notre musique en est le reflet.
Si vous deviez choisir 3 chansons à faire écouter à quelqu’un qui ne connaît pas le groupe, lesquelles choisiriez-vous ?
Une décision difficile à prendre. Nous avons maintenant plus de 100 chansons. Je pense que vous avez une bonne idée de ce que nous faisons avec : « Only Goat Can Judge Me », « Stallzeit » et « Ding Dong ».
Votre dernier album est sorti il y a tout juste un an, on a l’impression que vous avez beaucoup de choses à partager avec nous : le goatgrind est-il une source éternelle de créativité ?
Comme nous nous intéressons beaucoup à différents styles, nous avons aussi beaucoup d’idées qui stimulent notre créativité. Il n’était pas prévu de sortir un autre album aussi rapidement. C’est tout simplement ce qui s’est passé.
« Platte » semble signifier aussi bien disque vinyle que calvitie en allemand. On peut aisément comprendre le sens de « Neue Platte » en ce qui concerne votre nouveau disque mais quel est le lien avec la calvitie et ce d’autant plus que la pochette représente un crâne chauve ?
C’est un jeu de mots qui est probablement mieux compris en allemand. Lorsque vous perdez vos cheveux en vieillissant, une nouvelle plaque se forme. C’est un processus naturel. Tout comme la création de cet album.
Que doit-on attendre de « Neue Platte » par rapport aux albums précédents ? Y a-t-il quelque chose qui le rende spécial ? Quel est le concept derrière cet album ?
Notre concept, c’est qu’il n’y a pas de concept. Cet album sonne très spontané et organique. Il contient toutes les marques de fabrique que nous représentons depuis le premier jour. Il n’y a pas de surprises. Il n’y a que du goatgrind solide.
La chanson « Boots Bloody Boots » est-elle un clin d’œil à la chanson « Roots Bloody Roots » de Sepultura ou une parodie ? Êtes-vous fan de ce groupe ?
Nous aimons Sepultura et nous avons trouvé le titre amusant. La chanson est née sans vouloir sonner comme Sepultura.
La dernière chanson de l’album, « Careless Whisper », se termine par un passage dans un style musical complètement différent : pourquoi l’ajouter ici ?
Encore une fois, juste pour le plaisir (rires) ! Nous avions envie de faire quelque chose dans ce style. Comme c’est assez atypique pour nous, nous l’avons placé en tant que piste cachée.
Le cycle habituel des festivals d’été a déjà commencé pour vous et « Neue Platte » sortira un jour avant le Summer Breeze Open Air show. Est-ce que ce sera une date spéciale pour vous et les festivaliers ?
Nous jouerons des chansons du nouvel album pour la première fois lors du Summer Breeze. Nous sommes ravis des réactions et nous nous réjouissons vraiment de ce spectacle.
Un nouvel album en moins d’un an ?
Personne ne le sait. Pas même nous-mêmes (rires).
Merci beaucoup pour vos réponses, et bonne chance dans vos projets futurs…
Merci pour votre temps et pour cet entretien divertissant. Salutations à la France !
En remerciant, Valérie pour l’opportunité de cette interview. Mais également à Milking the Goatmachine et particulièrement à Goatleeb pour son temps et ses réponses…